Calais : les migrants régulièrement victimes de gaz poivre, selon HRW

es forces de l’ordre à Calais sont pointées du doigt dans un rapport de Human Rights Watch. Les forces de l’ordre à Calais sont pointées du doigt dans un rapport publié par Human Rights Watch. L’ONG dénonce l’usage “systématique” de gaz poivre contre les migrants, notamment durant leur sommeil. Seraient visés les sacs de couchage, les vêtements, et même la nourriture. Une utilisation de la force “injustifiée” et “disproportionnée” qui constitue une “violation des droits de l’Homme”, selon la directrice de Human Rights Watch France, Bénédicte Jeannerod : “Le fait que ces abus soient récurrents, réguliers, routiniers, le fait que les autorités locales ne veulent pas d’accès de fixation des migrants et des demandeurs d’asile, que les travailleurs humanitaires soient eux-mêmes harcelés, on peut supposer qu’il s’agit là d’une stratégie de la part des autorités pour que les migrants ne se réinstallent pas à Calais et dans sa région.” HRW Daily Brief – Pepper spraying migrant kids in France; Philippine president threatens schools; Kenya’s curfew https://t.co/U4Tmk4LeTl pic.twitter.com/5BPy3SltPP— Human Rights Watch (@hrw) 26 juillet 2017 Le rapport, intitulé “C’est comme vivre en enfer”, s’appuie sur les témoignages récents d’une soixantaine de migrants. Presque tous affirment avoir été victimes de sprays au gaz. Cet homme témoigne : “On ne peut pas dormir, pas manger. Tous les jours, tout le temps, il y a la police. Tous les jours, on se faire asperger.” Dans un communiqué, le préfet du Pas-de-Calais “réfute catégoriquement”, des “allégations calomnieuses”. Gaz poivre à Calais : la réponse du préfet à Human Rights Watch. pic.twitter.com/CFsf77QkHW— Haydée Sabéran (@HaydeeSaberan) 26 juillet 2017 En octobre dernier, les autorités françaises avaient démantelé “la jungle de calais”, qui a accueilli jusqu‘à 10.000 migrants. Des centaines d’entre eux errent toujours dans la région dans l’espoir de rejoindre le Royaume-Uni. Récemment, d’autres associations ont dénoncé les mauvais traitements infligés aux migrants. Avec AFP