Cadeaux d’œuvres d’art : Olivier Dussopt accusé de « favoritisme »

« Aucune corruption ne m'est donc reprochée », assure Olivier Dussopt.  - Credit:XOSE BOUZAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
« Aucune corruption ne m'est donc reprochée », assure Olivier Dussopt. - Credit:XOSE BOUZAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le ministre du Travail limite les pots cassés. Celui-ci a assuré que le Parquet national financier (PNF) avait simplement retenu l'infraction de « favoritisme » dans l'affaire de deux œuvres d'art qu'il avait reçues en cadeau en 2017. Olivier Dussopt explique ainsi que son avocat a reçu une note de synthèse indiquant que « le parquet considère qu'il subsiste un seul grief, en l'occurrence une infraction formelle de favoritisme dans un marché public de 2009 », mais qu'« aucune corruption » ne lui est reprochée.

Une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêt avait été ouverte contre Olivier Dussopt, à propos de deux lithographies du peintre Gérard Garouste qui lui avaient été offertes par une entreprise en 2017, alors qu'il était député-maire d'Annonay, en Ardèche. L'enquête devait vérifier de possibles faits de « corruption » et de « prise illégale d'intérêt ».

« Aucune corruption ne m'est donc reprochée »

Dans sa déclaration à l'Agence France-Presse (AFP) vendredi 3 février, le ministre du Travail – en première ligne sur la réforme contestée des retraites – indique que le PNF « a fait son travail et a procédé à une enquête et de à multiples investigations qui ont fait émerger cinq griefs possibles ». « Mes expressions orales et écrites ont largement convaincu le Parquet », qui « considère que quatre sur cinq de ces griefs n'ont aucune consistance et les a classés sans suite ». « Aucune corruption ne m'est donc reprochée », ajoute le ministre.

Ces deux [...] Lire la suite