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Qui se cache derrière Cerber, le virus informatique qui fait frissonner la toile ?

Un clavier d'ordinateur

Avec huit nouvelles campagnes d’infection par jour, le virus Cerber inquiète de plus en plus les internautes. Il s’agirait de l’un des plus gros «rançongiciels» du moment.

Son nom rappelle à la lettre près le chien à trois têtes gardien des enfers, figure de la mythologie grecque. Pourtant, Cerber n’a rien d’un canidé : il s’agit d’un virus informatique. C’est en février 2016 que l’un des leaders mondiaux du domaine de la cybersécurité, Check Point, l’a découvert. Six mois plus tard, l’entreprise lui dédie un rapport complet.

Piéger les internautes grâce à de faux CV

Dans le jargon, Cerber est appelé un ransomware («rançongiciel» en français). Comprendre, un logiciel malveillant qui prend en otage les données des internautes en les cryptant, les rendant de fait illisibles et inutilisables, puis demande une rançon contre une clé pour les re-déchiffrer.

Sa particularité est aussi de fonctionner comme une véritable franchise. Des affiliés sont ainsi recrutés, et payés à la tâche, à hauteur de 60% du montant de la rançon (le reste allant dans les poches du développeur), pour propager le virus au plus grand nombre d’internautes possibles. «Des acteurs non-qualifiés à qui il manque des connaissances techniques normalement requises peuvent aisément entrer en contact avec des développeurs, via quelques forums dédiés, explique ainsi l’enquête. Pour une petite somme, [ils] obtiennent une version du ransomware. Ensuite, ils mènent aisément des campagnes actives, depuis une interface web basique.» Grâce à ce modèle, ainsi que le fait qu’il puisse «passer outre les contrôles administrateurs», Cerber se diffuse vite. Check Point fait ainsi état de 161 campagnes actives, touchant quelques 150 000 victimes.

Parmi elles, toutes n’ont pas été infectées de la même manière. La méthode reste en effet au bon vouloir de l’affilié. Certains choisissent celle de la fenêtre de dialogue avec bots intégrés, ou les faux courriels signés au nom de grandes institutions, gouvernementales ou fiscales. (...)

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