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La météo pénalise les ventes d'EDF, recul trimestriel de 3,9%

EDF a publié des ventes en baisse de 3,9% au titre du premier trimestre 2014 en raison d'un climat doux qui a pénalisé ses ventes d'électricité en France, ses ventes de gaz à l'international et ses activités de trading en Europe. /Photo prise le 29 juillet 2013/REUTERS/Benoît Tessier

PARIS (Reuters) - EDF a publié mardi des ventes en baisse de 3,9% au titre du premier trimestre 2014 en raison d'un climat doux qui a pénalisé ses ventes d'électricité en France, ses ventes de gaz à l'international et ses activités de trading en Europe.

L'électricien public a confirmé dans un communiqué ses objectifs, qui incluent pour 2014 un résultat brut d'exploitation (Ebitda) en croissance organique d'au moins 3% en excluant sa filiale italienne Edison.

Il a également redit son ambition de générer un flux de trésorerie (cash-flow) positif en 2018 après dividendes et en excluant le projet de compteur électrique "intelligent" Linky.

Les ventes d'EDF ont atteint 21,2 milliards d'euros à fin mars (-4,2% en organique). Elles reculent de 5,4% en données organique en France, à 12,2 milliards, principalement en raison d'un temps très doux (+3,3°C par rapport au premier trimestre 2013), avec le mois de janvier le plus chaud depuis 25 ans.

L'effet climat négatif s'élève ainsi en France à 1.094 millions d'euros, ce qui s'est traduit par une baisse de 14 térawattheures (TWh) des volumes vendus aux clients finals, avec une baisse de 1 TWh (-0,9%) de la production nucléaire.

EDF confirme cependant son objectif de production nucléaire annuelle compris entre 410 et 415 TWh, qui prend en compte un volume d'arrêts programmés équivalent à celui de 2013.

Son PDG, Henri Proglio, a par ailleurs déclaré mardi lors d'une audition à l'Assemblée nationale qu'EDF souhaitait améliorer le coefficient de disponibilité de ses centrales nucléaires françaises dès 2014 par rapport au niveau de 2013.

L'action EDF a clôturé mardi sur un cours de 27,27 euros, affichant un gain de 6,2% depuis le début de l'année après un bond de 83,7% en 2013.

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)