"Ca ne se voit pas, ça ne se sait pas mais..." À l'antenne, Gilles Bouleau masque un détail propre à beaucoup de présentateurs
"Lessivé", Gilles Bouleau a parfois l'impression d'avoir fait un marathon lorsqu'il rentre chez lui après le travail. Le papa de deux filles et mari d'Elizabeth Tran-Bouleau s'est confié au sujet de son travail, pas aussi simple que ce que l'on peut penser en le voyant à la télévision.
Invité dans l'émission C L'hebdo le 11 janvier 2025, Gilles Bouleau était assis à côté d'une autre figure emblématique de TF1, Nikos Aliagas. Ami de l'animateur de la Star Academy, le journaliste de 62 ans a évoqué leurs liens mais aussi leur métier, qui cache bien des secrets après que la présentatrice Aurélie Casse lui demandait ce qu'on pourrait lui souhaiter pour 2025. Il répond : "On a échangé tout à l'heure au maquillage et on va dire une banalité, mais c'est la santé. Le point commun entre Nikos et moi, c'est que d'abord on s'aime beaucoup. Mais on fait des jobs physiques. Ça ne se voit pas et ça ne se sait pas, mais ça n'a pas à se savoir. Il faut se tenir, il faut être en forme et il y a une dimension athlétique dans notre métier".
"Il faut que ça ait l'air facile", ajoute le compagnon de Tina Grigoriou. "C'est très dur de donner l'apparence de facilité. Mais en fait, c'est l'essence de notre job" répond le journaliste. "Ça se voit plus quand c'est Nikos parce que Nikos l'animation physique, on le voit bouger, danser... Gilles vous faites pas tout ça", "Non mais quand j'arrive au bout de ma journée qui est à 20h00... J'ai fait le tour de la France avant. J'ai travaillé toute la matinée et toute la journée... Au début, je me trompais et j'étais épuisé en arrivant à 20 heures".
Gilles Bouleau et Nikos Aliagas "lessivés"
Souhaitant sans doute appuyer les propos de son ami, Nikos Aliagas, qui s'est montré ému comme rarement lors de la même émission, ajoute : "Les gens ne réalisent pas cette dimension physique du corps face à la caméra. Quand on fait un prime ou un 20 heures, il y a un quatrième mur de verre qui est l'objectif, mais qui est quelque chose de vivant. Ce n'est pas la posture où on lit un prompteur seulement, tu dois raconter quelque chose et c'est tout ton corps qui parle. Ça a un prix physique et psychologique. Une fois qu'on sort de l'émission, on est lessivés". Un travail épuisant mais dans lequel Gilles Bouleau et Nikos Aliagas sont parfaitement épanouis.