“Ici, c’est Marseille 2024, point barre”
“Marseille est heureuse”, écrit le tabloïd suisse Blick. La deuxième ville de France était au cœur des Jeux olympiques pendant la deuxième semaine de compétition. Kitesurf, catamaran ou encore planche à voile, voici une partie du programme olympique marseillais qui s’est achevé un peu plus tard que prévu, vendredi 9 août.
“À cause des vents faibles, la quinzaine s’est révélée frustrante pour les marins, plusieurs courses ont été retardées, voire annulées. La finale de kitesurf hommes a été reportée jusqu’à vendredi, les concurrents n’étant pas en mesure de partir à l’heure prévue”, précise le quotidien britannique The Guardian.
Malgré cette légère déconvenue, le public était nombreux, tout au long de la semaine de compétition, à observer “les dizaines de petites voiles multicolores qui papillonnent entre le Frioul et le château d’If”, constate pour sa part le journal suisse 24 Heures.
Si les résultats ont été plus mitigés que prévu pour les sportifs français, notamment avec la deuxième place en kitesurf de Lauriane Nolot, pourtant favorite de l’épreuve, l’enthousiasme était au rendez-vous dans la marina de Marseille.
“Le meilleur public du monde, c’est aussi en voile et pas qu’au Vélodrome, si cher au peuple marseillais, poursuit le média. Il faut donc venir au stade nautique du Roucas-Blanc pour prendre le pouls de Marseille 2024, qui est tout de même bien fière d’accueillir une petite partie des Jeux de Paris.” Sur les bords de la Méditerranée, les Jeux ont un tout autre visage que dans la capitale. “Bien loin de la folie parisienne, Marseille offre des Jeux à taille humaine. Les contrôles de sécurité sont plutôt souples”, observe encore 24 Heures.
Un détail qui ne manque pas d’alimenter l’animosité qu’entretiennent de nombreux Marseillais à l’égard de Paris. Aux abords des installations olympiques, il n’est pas rare d’apercevoir le nom de la capitale rayé d’un trait de peinture noire sur le logo des Jeux olympiques. “Ici, c’est Marseille 2024, point barre.”
Toutefois, la rivalité entre la cité phocéenne et Paris semble s’être quelque peu atténuée le temps de l’olympiade. Blick parle d’“une vraie trêve”, du “miracle” d’“avoir fait de Marseille la rade maritime de Paris” et d’“avoir, en quelque sorte, fait couler la Seine dans la Méditerranée”.
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