C’est à Patrice Laffont et ses émissions qu’on doit ces « expressions » que vous avez forcément déjà entendues
L’ancien présentateur de « Fort Boyard », « Pyramide » et « Des chiffres et des lettres » est décédé à l’âge de 84 ans.
MÉDIAS - Des chiffres et des lettres, Fort Boyard, mais aussi Pyramide… Patrice Laffont, présentateur phare d’une poignée des jeux télévisés les plus cultes de France Télévisions, a succombé à un accident cardiaque survenu ce mercredi 7 août dans sa maison d’Oppède, dans le Lubéron. Il avait 84 ans.
Patrice Laffont est mort, l’ancien présentateur de « Pyramide » a succombé à un accident vasculaire
L’animateur français, connu aussi des planches et des studios de cinéma, laisse à Rachida Dati le souvenir d’un homme bienveillant et « espiègle » ainsi qu’une série de répliques et d’expressions emblématiques entendues à l’antenne de ses émissions.
Premier exemple évident : « Félindra, tête de tigre. » Reprise par Jean-Pierre Castaldi, puis Olivier Minne, la phrase était initialement prononcée par Patrice Laffont. Comme à chaque fin d’épisode de Fort Boyard aujourd’hui encore, elle est utilisée par le maître du fort pour demander à la dompteuse de sortir les tigres de la salle du trésor afin que les candidats puissent récupérer les boyards.
« En deux briques »
Mais Patrice Laffont, c’est aussi Pyramide, qu’il a présenté parallèlement à Fort Boyard entre 1991 et 2001. Si vous avez fait partie des téléspectateurs du jeu télévisé, dont le but était de faire deviner des mots par équipe « en un » « en deux » ou en « trois briques », alors peut-être vous souvenez-vous des fameux « Mironton et Barjabulle ».
C’était au cours de la deuxième manche, quand au moment du « ping-pong » deux personnes tirées au sort dans le public et surnommées « Mironton » et « Barjabulle » devaient préparer chacune une liste de vingt mots à faire deviner aux candidats.
« Le compte est bon »
Et puis bien sûr, il y a Des chiffres et des lettres. Patrice Laffont n’est pas son premier présentateur, le jeu anciennement intitulé Le mot le plus long ayant été inventé en 1965. En revanche, c’est à lui qu’on doit l’introduction, en 1972, de l’épreuve de calcul baptisée « Le compte est bon ».
Le but de cette épreuve, animée par « Monsieur calcul » à sa création, était d’obtenir un nombre allant de 101 à 999 à partir d’opérations élémentaires en partant de nombres tirés au hasard. Si le joueur parvient à la bonne équation, alors il pouvait entendre l’animateur lui dire que « le compte est bon ».
Et même si France Télévisions a annoncé l’arrêt de l’émission, il y a fort à parier que la réplique continue d’enchanter des générations de téléspectateurs bien après la disparition de l’animateur incontournable de l’audiovisuel public.
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