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Côte d'Ivoire : la présidentielle du 31 octobre reportée ?

À la veille du scrutin du 31 octobre en Côte d'Ivoire, le climat se tend depuis l’éviction des candidatures de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro.
À la veille du scrutin du 31 octobre en Côte d'Ivoire, le climat se tend depuis l’éviction des candidatures de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro.

Depuis l'annonce de la candidature d'Alassane Ouattara, chef de l'État sortant, pour un troisième mandat, les opposants de tous bords dénoncent un viol de la Constitution. Après les multiples appels de l'opposition à la désobéissance civile, la question de la tenue du scrutin le 31 octobre prochain reste encore incertaine. Dans ce contexte, organisations internationales, observateurs ou acteurs politiques sont unanimes : l'élection ne pourra se tenir sans que des négociations aient lieu avant afin d'offrir à la Côte d'Ivoire des élections libres, démocratiques et transparentes. L'organisation de prévention des conflits International Crisis Group ne dit pas autre chose. Dans son dernier rapport rendu public, mardi 29 septembre, ICG préconise un report de l'élection présidentielle.

Alors que des violences préélectorales ont déjà fait une quinzaine de morts en août, « un court report de l'élection offrirait une chance de sortir de la confrontation actuelle à travers un dialogue et d'apurer le contentieux qui rend improbable l'organisation d'une élection apaisée et transparente le 31 octobre », estime ICG. En effet, « la probabilité que cette élection accouche, en l'état, d'une crise grave, est élevée », met en garde l'organisation indépendante, dix ans après la crise postélectorale de 2010-2011 qui avait fait 3 000 morts dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

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