«C'est totalement irréel». Benoit Magimel avait du mal à réaliser, ce vendredi soir sur la scène de l'Olympia. L'acteur français a été récompensé pour la deuxième année consécutive du César de l'interprétation masculine de l'année pour sa prestation dans «Pacifiction : tourment des iles» de l'Espagnol Albert Serra dans lequel il interprète le le Haut-Commissaire de la République De Roller.

Un rôle magnifique pour un film qui avait sélectionné en compétition lors du 75e Festival de Cannes mais était resté plutôt confidentiel à sa sortie. Mais cela n'a pas empêché les votants de l'Académie de désigner à nouveau «Momo» comme le meilleur acteur de l'année, un an après son premier César pour «De son vivant» d'Emmanuelle Bercot.

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Emu, Benoit Magimel a bien sûr remercié l'équipe du film, ses partenaires de jeu polynésiens et son père à qui il a dédié ce César. Il a ensuite signé le mur des lauréats, sous les yeux de notre journaliste. «J'ai découvert une île, j'ai découvert Tahiti. Gamin, je devais vivre là-bas», a-t-il confié. «Pour moi, c'était un eldorado. J'ai découvert une tragédie».

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