Le combat des proches de Cécile Kohler, détenue depuis 500 jours en Iran
500 jours de détention. Ce mardi 19 septembre marque une étape que la famille de Cécile Kohler aurait préféré ne jamais franchir. Cela fait 500 jours que leur sœur, collègue, amie est détenue arbitrairement dans la funeste prison Evin de Téhéran, en Iran. Elle y est faite prisonnière avec son compagnon, Jacques Paris, enseignant à la retraite de 69 ans. Tous deux sont accusés d’espionnage.
Retour en avril 2022. Cécile Kohler, professeure agrégée en lettres modernes qui exerçait dans un lycée des Yvelines, réalise un rêve qu’elle entretient depuis une quinzaine d’années : visiter l’Iran. Habituée à voyager à travers le monde, la femme de 38 ans embarque son compagnon, Jacques Paris. Durant tout le séjour, elle donne régulièrement des nouvelles à sa famille, restée à Soultz, dans le Haut-Rhin, sans vraiment détailler son programme.
Mais ce voyage bascule au moment où Cécile Kohler et Jacques Paris se rendent à l’aéroport pour rentrer en France. Les deux ressortissants français, également actifs au sein de la branche enseignant de Force ouvrière (FNEC), sont arrêtés par les services de renseignements iraniens le 7 mai. On apprendra par la suite qu’ils avaient été suivis durant leurs dix jours en Iran. Le début d’un long calvaire.
Sa famille n’a que très peu de nouvelles
La jeune femme est placée à l’isolement durant trois mois et apprend qu’elle et son compagnon sont accusés d'« espionnage » par le régime des mollahs. Il leur est notamment reproché d’avoir rencontré des s...