Publicité

Bygmalion: «Sarkozy ment», affirme Lavrilleux

Jean-Francois Copé et Jérôme Lavrilleux, en novembre 2012 au siège de l'UMP, juste après l'élection du président du parti.

Dans une interview à «l'Obs» charge l'ancien président de la République

Jérôme Lavrilleux, acteur clé de l’affaire Bygmalion et ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, accuse Nicolas Sarkozy de «se défausser» et de ne pas «assumer» ses responsabilités dans ce système de fausses factures durant sa campagne présidentielle de 2012, dans un entretien à L’Obs à paraître jeudi. «Je vais vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit, et dont j’ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd’hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire "Bygmalion", mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy», déclare le député européen.

«Les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne C’est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : "C’est pas moi, c’est l’autre.". Dans Bygmalion, il dit "c’est pas moi, c’est Copé.". Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles», assène Lavrilleux, mis en examen dans cette affaire.

À lire aussi Bygmalion : Sarkozy charge Copé... qui n'y croit pas

«Nicolas Sarkozy ment», accuse-t-il encore en réponse aux affirmations de l’ancien chef de l’Etat pour qui Lavrilleux était bel et bien au courant de l’état financier de sa campagne présidentielle.

Lors de son audition début septembre par la police, Nicolas Sarkozy a reconnu l’existence d’un système de fausses factures mais à d’autres fins, entre l’UMP alors dirigée par Jean-François Copé et Bygmalion, la société de ses proches. Des accusations qui ont rendu furieux le camp Copé et fortement tendu les relations Sarkozy-Copé ces dernières semaines.

Cinq figures de (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Police dans la rue, violences à Jérusalem et dialogue social : le point sur l'actualité
Tony Meilhon se métamorphose pour son procès en appel
«Travailler seul, aller au plus facile» : les instructions reçues par Amédy Coulibaly
A droite, le patronat se cherche un candidat
L'ombre de Jean Germain plane sur le procès des «mariages chinois»