Publicité

Buzyn reconnaît "un problème de rémunération" pour "rendre l'hôpital public attractif"

La ministre de la Santé a reconnu dimanche qu'il y avait "un problème de rémunération" des personnels hospitaliers et assuré qu'elle y "travaill(ait)" afin de "rendre l'hôpital public plus attractif".

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a reconnu dimanche qu'il y avait "un problème de rémunération" des personnels hospitaliers et assuré qu'elle y "travaill(ait)" afin de "rendre l'hôpital public plus attractif". Interrogée sur le plateau de CNews/Europe1/Les Echos, sur une revalorisation salariale générale de 300 euros nets demandée par les personnels, notamment des urgences, Agnès Buzyn a répondu: "il la faut, je suis en train de travailler sur les spécificités".

"Je pense qu'il y a un problème de rémunération si on veut rendre l'hôpital attractif", a-t-elle affirmé.

"Un vrai travail doit s'engager. J'ai demandé à mes services d'ouvrir le dossier sur les débuts de carrière, des médecins et des infirmiers parce que c'est vraiment trop difficile aujourd'hui", a décrit Mme Buzyn, alors qu'un mouvement de grève secoue les services d'urgences depuis bientôt sept mois.

"Je suis dans la boucle de mails des médecins qui s'écrivent au sujet de leur envie de faire grève"

La ministre a également évoqué "les deuxièmes parties de carrière, comment valoriser, donner de l'espoir, des perspectives à un certain nombre de professions paramédicales? Je pense aux infirmières, aux aide-soignantes". Disant "comprendre l'impatience" qui s'exprime à l'hôpital dans son ensemble, elle a vivement critiqué les médecins qui mènent ou prévoient des mouvements de grève, avec en point d'orgue l'annonce jeudi d'une grande manifestation le 14 novembre.

"Ils ne le savent pas mais je suis dans la boucle de mails des médecins qui s'écrivent au sujet de leur envie de faire grève", a souri la ministre, rappelant qu'elle était il y a peu encore médecin à l'hôpital Saint-Antoine à Paris.

"Je suis sidérée, d'abord de leur méconnaissance du système, du(...)


Lire la suite sur Paris Match