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Burn-out. La grande fatigue des maires américains après un an de pandémie

Aux États-Unis, de nombreux édiles décident de jeter l’éponge et de ne pas se représenter devant les électeurs, après une année difficile passée à gérer la pandémie de Covid-19.

Donna Holaday, 66 ans, est pourtant une maire endurante, note le New York Times, mais après “quatre mandats passés à la tête de la mairie de Newburyport, une petite ville côtière de 17 000 âmes dans le Massachusetts, elle a décidé de ne pas se représenter pour un cinquième mandat”.

La raison ? un sentiment d’épuisement lié à une année particulièrement difficile en raison de la pandémie de Covid-19. Si celle-ci a tenu “même au plus dur du confinement, à continuer de venir travailler tous les jours dans sa mairie désertée”, elle confie avoir été submergée par une multitude de problèmes bien différents “des soucis habituels d’enlèvement des ordures ménagères et de déneigement”.

En lieu et place, elle a dû gérer “une immense souffrance, celles de proches de malades contraints de mourir dans l’isolement ou celle de ces familles n’ayant plus assez à manger”.

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Des questions de vie ou de mort

Comme elle, des milliers de maires à travers tout le pays se sont retrouvés à “devoir trancher des questions de vie ou de mort”, souligne le quotidien new-yorkais. Ils ont dû prendre des décisions dévastatrices comme “prolonger les périodes de confinement et assister à la faillite de commerces locaux, ou encore annuler les réunions publiques qui leur permettent normalement de rester en lien avec leurs administrés”.

Ils ont, en outre, dû faire face à la colère de leurs électeurs sur les mesures sanitaires ou sur les questions

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