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A Budapest, jour J pour le référendum antifêtards

Un bar à Budapest, le 13 juin 2017.

Les habitants du centre ville de la capitale hongroise, où toute l’Europe vient picoler, votent ce dimanche pour ou contre la fermeture des «bars de la ruine» à minuit.

Après Barcelone, Amsterdam et Berlin, Budapest est à son tour saisie de ras-le-bol face aux nuisances du tourisme festif. «La nuit, il y a tellement de bruit sous mes fenêtres que je n’arrive pas à dormir avant 3 ou 4 heures du matin. Le lendemain, je slalome entre les flaques de vomi sur le trottoir. Et on voit beaucoup de rats, ils rongent les câbles internet et on a souvent des coupures de réseau», raconte Dori Garai, une commerciale de 32 ans qui habite le quartier juif historique. Situé au centre de la capitale hongroise, ce district aux rues sombres et étroites et aux belles façades XIXe patinées par le temps est devenu le centre de la movida hongroise.

Avec ses appartements à 30 euros la nuit, ses bars et ses clubs bon marché – 1,5 euro la bière ou le verre de vin – où ont lieu des concerts gratuits, Budapest est un paradis pour les fêtards venus de toute l’Europe. Au début des années 2000, les premiers cafés surnommés «bars de ruines» (romkert) ont investi le district. Puis d’autres bistrots et clubs s’y sont installés, faisant de cette zone le phare des nuits budapestoises, où la fermeture à minuit était plutôt respectée. Jusqu’en septembre 2013 lorsque, cédant au lobbying des propriétaires de bars, le conseil municipal a autorisé les bars à ouvrir toute la nuit. «C’est à ce moment-là que le tourisme festif a explosé», relate Katalin Szurovski, une résidente qui votera pour la fermeture des bars à minuit lors du référendum local organisé ce dimanche.

«Venez vous saouler à Budapest»

Selon la police, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs déferleraient chaque week-end dans quelques rues – un périmètre d’environ un kilomètre carré – qui abritent 530 bars dont 335 ouverts la nuit. «Venez vous saouler à Budapest ! Des bières et des filles !» vantent les tour-opérateurs britanniques spécialisés (...)

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