Budapest défendra Varsovie contre "l'inquisition" de l'UE

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré samedi que son pays défendrait le gouvernement polonais menacé de sanctions par l'Union européenne pour son projet de renforcement du contrôle des institutions judiciaires. /Photo prise le 27 juin 2017/REUTERS/Bernadett Szabó

BUDAPEST (Reuters) - Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré samedi que son pays défendrait le gouvernement polonais menacé de sanctions par l'Union européenne pour son projet de renforcement du contrôle des institutions judiciaires. Le projet controversé de réforme de la Cour suprême polonaise présenté par le parti conservateur Droit et justice (PiS) au pouvoir a été adopté samedi par le Sénat et doit maintenant être promulgué. La Commission européenne a donné mercredi une semaine à la Pologne pour renoncer à ce projet en laissant entendre qu'elle pourrait être privée de ses droits de vote. "L'offensive inquisitoriale contre la Pologne ne réussira jamais parce que la Hongrie utilisera tous les moyens légaux dans l'Union européenne pour montrer sa solidarité avec les Polonais", a déclaré Viktor Orban dans un discours à Băile Tușnad, en Roumanie, retransmis à la télévision. A l'instar du Polonais Jaroslaw Kaczynski, président du PiS et homme fort de la Pologne, Viktor Orban est froid avec l'UE qui considère ses prises de position comme contraires aux libertés publiques et à la démocratie. (Marton Dunai; Danielle Rouquié pour le service français)