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Bruxelles n'est plus en état d'alerte maximale

Devant une école du centre de Bruxelles. La Belgique a abaissé jeudi le niveau d'alerte à Bruxelles, qui est ramené de 4, le niveau d'alerte maximal, à 3. Hors Bruxelles, la Belgique est déjà en alerte de niveau 3 depuis les attaques en France, ce qui correspond à une menace "possible et vraisemblable". /Photo prise le REUTERS/Yves Herman

BRUXELLES (Reuters) - La Belgique a abaissé jeudi le niveau d'alerte à Bruxelles, qui est ramené de 4, le niveau d'alerte maximal en vigueur depuis samedi dernier, à 3. Le ministre belge de l'Economie, Kris Peeters, a déclaré à la radio-télévision publique VRT que la décision avait été prise par l'organisme national d'évaluation des menaces (Ocam), qui est composé de spécialistes de la sécurité et de responsables. Les autorités avaient placé Bruxelles en état d'alerte de niveau 4, qui correspond à une menace "sérieuse et imminente", dans la nuit de vendredi à samedi, une semaine après les attentats de Paris et Saint-Denis, qui ont fait 130 morts. Lundi, le Premier ministre Charles Michel avait annoncé que le niveau 4 devrait rester de mise dans la Région bruxelloise toute la semaine, jusqu'au 30 novembre. L'abaissement du seuil d'alerte de 4 à 3 ramène la Région bruxelloise au même niveau que le reste du pays, qui vit à l'heure du niveau 3, lequel correspond à une menace "possible et vraisemblable". Mercredi, les écoles et une grande partie du réseau métropolitain de la capitale belge avaient rouvert. Parallèlement, la chasse à l'homme pour retrouver le suspect numéro un dans les attentats de Paris, Salah Abdeslam, se poursuit. Les autorités ont prévenu que l'homme était peut-être armé et dangereux et qu'il pourrait préparer de nouvelles attaques. La police a mené une perquisition jeudi dans une maison de Sambreville, au sud de Bruxelles, dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris, a déclaré le parquet fédéral cité par les médias belges. Le maire de Sambreville, Jean-Charles Luperto, a indiqué à l'issue de la perquisition que la police avait recherché plutôt des preuves matérielles (armes, explosifs) que des suspects. Alertés par une mystérieuse poudre blanche, des pompiers et des équipes de décontamination sont par ailleurs intervenus jeudi à la grande mosquée de Bruxelles, non loin des bâtiments de la Commission européenne. Il s'agissait d'une fausse alerte, la police déclarant par la suite qu'il ne s'agissait que de farine. (Thomas Escritt; Jean-Stéphane Brosse et Eric Faye pour le service français)