Bruxelles: une cellule psychologique va aider les familles d'accueil des réfugiés ukrainiens
La région de Buxelles met en place une cellule psychologique pour aider les familles d'accueil des réfugiés ukrainiens. Car la cohabitation peut devenir difficile avec le temps. Et notamment avec l'approche des vacances, certains sont embarrassés ; ils pensaient que l'accueil durerait moins longtemps.
Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
Des familles d’accueil ont pu rencontrer ce week-end un psychologue, spécialiste des parcours migratoires. « Comment dois-je m’y prendre quand la personne que j’héberge reste enfermée dans sa chambre ? », interroge, par exemple, cette Bruxelloise.
« Je ne suis pas folle »
Une autre explique que, voyant la souffrance d’une réfugiée, elle lui a proposé de voir un thérapeute : mais sa proposition a été mal reçue, « Je ne suis pas folle », lui a répondu la jeune femme ukrainienne. Christophe se demande - pour sa part - comment partir en vacances sans se sentir gêné.
Barrière de la langue
Plus de 7 000 réfugiés ukrainiens sont accueillis par des citoyens à Bruxelles. Cela fait quatre mois. La barrière de la langue est toujours présente. Pour certains, c’est financièrement que cela pose problème : prendre en charge deux adultes et trois enfants en plus, cela a un coût, confie un habitant.
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