Brusque diminution des arrivées de migrants dans le sud de la Slovaquie
Les immigrants illégaux ont presque complètement disparu de la frontière entre la Hongrie et la Slovaquie.
Pendant quelques mois, des dizaines de milliers de personnes ont traversé la rivière Ipel dans l'espoir d'obtenir un permis de séjour en Slovaquie.
Fin septembres, des groupes continuaient encore de traverser tous les jours avant que tout ou presque ne s'arrête.
István Deák, ex-maire, Sečianky : "Il y a environ deux semaines, tout cela a presque disparu, presque du jour au lendemain. Cela est peut-être aussi dû aux conditions météorologiques, en raison de la rivière frontalière, le côté hongrois et le côté slovaque sont séparés par l'Ipeľ."
La passerelle du village d'Iplel'ske Predmostie était l'un des passages les plus fréquentés par les migrants.
Depuis quelques semaines, tout a changé.
Ádám Magyar, Euronews : "La petite passerelle est actuellement impraticable. Il y a encore quelques parties qui dépassent de la rivière inondée au milieu, mais les deux extrémités sont sous l'eau et la zone autour est complètement inondée par l'Ipel'."
L'eau glacée de l'Ipel décourage les candidats à l'exil.
Seuls quelques vêtements abandonnés et des sacs de couchage témoignent du passages des migrants il y a encore quelques semaines.
Sur place, les habitants sont soulagés.
Viktor Lestyánszky, maire d'Ipeľské Predmostie : "(Les habitants) s'en félicitent, c'est clair, et à juste. Quand des groupes de 30 personnes arrivaient à tours les jours, parfois la nuit, c'était inquiétant. Surtout pour les habitantes du village, ou pour les mères dont les enfants marchaient seuls jusqu'à l'arrêt de bus pour aller à l'école."
Šahy est une ville slovaque proche de la frontière hongroise et là aussi les arrivées ont fortement diminué.
"Ils viennent, mais de moins en moins" dit une habitante de la ville. "Il n'y a plus trois ou quatre tours par jour. Heureusement, il y en a moins."
Selon les habitants de la région, le renforcement des services de police et les conditions météo expliquent la brusque diminution des arrivées de migrants.