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Pour Bruno Retailleau, "si Nicolas Sarkozy souhaite quitter LR, qu'il le fasse"

Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau
 - Sebastien SALOM-GOMIS © 2019 AFP
Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau - Sebastien SALOM-GOMIS © 2019 AFP

La porte est ouverte. "Si Nicolas Sarkozy souhaite quitter LR, qu'il le fasse", a réagi mardi Bruno Retailleau, interrogé par Europe 1 sur l'intention prêtée à l'ancien président de la République de quitter Les Républicains en cas d'élection du sénateur de Vendée.

"Je vais vous faire une confidence: si je suis élu et si Nicolas Sarkozy souhaite quitter LR, qu'il le fasse. Je ne le retiendrai pas et même je le comprends", a déclaré le chef de file des sénateurs LR et candidat à la présidence du parti.

"Je veux refonder une vraie droite", a martelé Bruno Retailleau, en lice pour la présidence de LR avec le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, le secrétaire général de LR Aurélien Pradié et le maire d'Orléans Serge Grouard.

"Notre passé est aussi un passif"

"Je comprends que tous ceux qui ont mis beaucoup d'énergie à la réélection de Monsieur Macron ne souhaitent pas me voir accéder à la présidence de LR parce qu'ils savent qu'avec moi, je ne transigerai jamais là dessus. Jamais. Je veux une droite qui soit vraiment de droite. Je le disais, pas une droite à mi-temps, pas une moitié de droite, la droite complète", a-t-il affirmé.

"Je pense que notre passé est aussi un passif", a encore lancé le sénateur de Vendée, ajoutant: "Ce que je reproche à ma propre famille politique c'est souvent de s'être excusée, c'est tous ces abandons et ces lâchetés."

"Pourquoi est-ce que l'on a connu cette succession d'échecs? Je vais vous donner quelques exemples de ces reculs, de ces abandons", a-t-il développé. "Certes, on a fait la défiscalisation des 35 heures mais on ne les a pas abandonnées, les 35 heures. Certes, on a fait des peines plancher mais on a abandonné la double peine. Certes, on a réduit un peu la fonction publique mais on a fait les ARS (agences régionales de santé) qui ont bureaucratisé la santé."

Article original publié sur BFMTV.com