Yahoo Actualités Bruno Pelat, l’ex-compagnon d’Iris Mittenaere, condamné à six mois de prison ferme
L’ex-compagnon d’Iris Mittenaere était jugé en comparution immédiate pour violences conjugales, à la suite d’une plainte déposée par l’ex-Miss France.
JUSTICE - Le verdict est tombé. Bruno Pelat, ex-compagnon de l’ancienne Miss France Iris Mittenaere, a été condamné pour violences conjugales lors d’une audience à huis clos mercredi 6 novembre au tribunal correctionnel de Paris, en présence de la victime. Selon des informations de BFMTV et CNews ce jeudi 7 novembre, il devra faire un an de prison, dont six mois ferme.
Cette peine a été assortie d’un sursis probatoire de deux ans lui interdisant d’entrer en contact avec la victime, une obligation de soins ainsi que l’indemnisation de la partie civile.
Par ailleurs, Bruno Pelat avait déjà été condamné au mois de juin 2022 pour des violences et menaces de mort sur son père, puis en avril 2023 pour des violences sur une autre compagne. Son sursis probatoire prononcé lors de ces précédentes condamnations a été révoqué par le tribunal correctionnel de Paris, ce qui a transformé sa peine de trois mois de prison avec sursis en prison ferme. Il devra donc purger cette peine, en plus des six mois auxquels il a été condamné mercredi, à domicile sous bracelet électronique, indique BFMTV.
Le prévenu devait être jugé le 27 septembre, mais le procès avait été reporté sur demande d’Iris Mittenaere, qui souhaitait pouvoir y assister. L’influenceuse de 31 ans, qui a estimé « ne pas avoir pu tout dire au commissariat », n’était pas « en capacité psychologique de venir à l’audience » ce jour-là, d’après son avocate.
Frappée la tête contre un mur
Placé en garde à vue à la suite d’une plainte déposée par l’ex-Miss France, le jeune homme de 22 ans, « président d’une boîte dans la promotion immobilière », était accusé d’avoir porté des coups à Iris Mittenaere, de lui avoir frappé la tête contre un mur et de l’avoir menacée de « faire sauter » ses contrats, depuis juin 2024.
En couple avec la star des réseaux sociaux pendant plusieurs mois, il avait été à la suite de sa garde à vue placé sous contrôle judiciaire, et interdit « d’entrer en contact de quelque manière que ce soit, y compris par les réseaux sociaux, avec la victime ». La procureure avait pourtant requis sa détention provisoire « pour éviter tout risque de réitération des faits sur la partie civile et sur toute autre compagne que Monsieur pourrait avoir ».
D’après la procureure, Bruno Pelat a « un recours aux menaces et à la violence qui semble être un recours habituel dans le cadre des relations qu’il entretient avec son entourage ». Lui a argué un « problème d’impulsivité » et « avoir peur de l’abandon ». « Je ne connais pas ma mère », a-t-il lâché lors de la première audience.
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