Bruno Le Maire vante son col roulé, question de sobriété

Bruno Le Maire va porter des cols roulés, une question de sobriété
@InstagramBLM Bruno Le Maire va porter des cols roulés, une question de sobriété

@InstagramBLM

Bruno Le Maire va porter des cols roulés, une question de sobriété

POLITIQUE - C’est peut-être un détail pour vous, mais pour Bruno Le Maire, il veut dire beaucoup. Le ministre de l’Économie et des Finances a expliqué, ce mardi 27 septembre au matin sur France inter, qu’il prévoyait, cet automne, de porter des cols roulés dans son ministère de Bercy. Une question de sobriété, à l’heure des restrictions énergétiques.

Interrogé par une auditrice inquiète d’apprendre que l’établissement scolaire de ses enfants refusait d’allumer le chauffage avant le mois de décembre, le numéro deux du gouvernement a voulu montrer patte blanche. Et bonne foi.

« Nous ne mettrons pas le chauffage au ministère tant que la température [à l’intérieur] ne sera pas en dessous de 19 degrés », a-t-il ainsi souligné, dans un premier temps, pour montrer que les ministres, aussi, se conforment aux règles édictées par Élisabeth Borne pour éviter les coupures d’électricité. Et d’ajouter, comme vous pouvez le voir ci-dessous : « Vous ne me verrez plus avec une cravate mais avec un col roulé. Et je pense que ce sera très bien, ça nous permettra de faire des économies d’énergie, de faire preuve de sobriété. »

Une confession vestimentaire qui prête aux sourires sur les réseaux sociaux. « Le climat est sauvé », écrit par exemple le Parti communiste sur Twitter, à l’unisson de réactions bien souvent ironiques. Rhabillé pour l’hiver.

La quête de l’exemplarité

Ce n’est pas un hasard, malgré tout, si Bruno Le Maire tente de jouer l’exemplarité jusque dans son bureau et sa garde-robe. Une façon d’éviter toute nouvelle polémique après celle, par exemple, des voitures allumées dans la cour de l’Élysée. En juillet dernier, l’image des véhicules des ministres moteurs tournants devant le Château — pour faire marcher la climatisation — avait outré une partie de la France, alors écrasée par la canicule.

Sans parler du ministère de la Transition écologique, épinglé, début septembre, pour avoir laissé ses bureaux allumés toute une nuit. Pas franchement un détail, à l’heure où les Français sont appelés à débrancher leur wifi pour faire des économies.

À voir également sur Le HuffPost :

Vous ne pouvez visionner ce contenu car vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers. Si vous souhaitez visionner ce contenu, vous pouvez modifier vos choix.

Lire aussi