Bruno Le Maire au JDD : "Je mesure les effets de notre crédibilité retrouvée"

Rétrogradée cette année au septième rang des puissances économiques mondiales par le FMI (derrière la Grande-Bretagne et l'Inde), la France reste sixième pour la Banque mondiale, ­troisième en Europe (si l'on y intègre encore le Royaume-Uni), mais elle reprend paradoxalement du poids. Certes, avec un produit intérieur brut (PIB) égal à 2 762 milliards de dollars, elle génère huit fois moins de richesses que les États-Unis ; mais le club des géants économiques pèse moins lourd qu'autrefois."Quand le G7 a été créé, en 1975, les pays membres représentaient 62 % du PIB mondial, ce n'est plus que 45 %, souligne le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, qui a reçu le JDD à Bercy à la veille du sommet de Biarritz. La part des pays les plus riches diminue chaque année au profit des pays émergents. Mais la France compte parmi ceux qui s'en sortent le mieux."

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Les handicaps demeurent : industrie ancienne et peu ­dynamique, fiscalité élevée, ­système de formation médiocre, tissu de PME insuffisant, ­auxquels s'ajoute désormais le fléchissement de la démographie. Mais ­plusieurs indicateurs sont passés au vert. Pour la première fois depuis treize ans, en 2018, la croissance ­française (1,6 %) a été supérieure à la croissance ­allemande (1,4 %), et la Commission ­européenne ­prévoit même un écart plus grand à la fin de cette année (1,3 % contre 0,5 %). Le chômage est à son plus bas ­ni...


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