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Bruno Jeudy quitte « Paris Match »

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Europe 1 / YouTube

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Bruno Jeudy, ici sur Europe 1, le 3 février 2022.

MÉDIAS - Le journaliste Bruno Jeudy, rédacteur en chef politique et économie de l’hebdomadaire Paris Match quitte ses fonctions, un mois après la polémique interne sur une Une consacrée au cardinal ultra-conservateur Robert Sarah, selon des informations du site Les Jours confirmées à l’AFP par une source interne à l’hebdomadaire.

Selon Les Jours, la rédaction de l’hebdomadaire détenu par le groupe Lagardère, lui-même contrôlé par le groupe Vivendi de Vincent Bolloré, a reçu ce jeudi 18 août un mail annonçant le départ de Bruno Jeudy.

« D’un commun accord, il a en effet été décidé de mettre un terme à notre collaboration », indique le mail signé par Patrick Mahé et Caroline Mangez, respectivement directeur général et directrice de la rédaction de Paris Match.

Les Jours précise que la société des journalistes (SDJ) a convoqué une assemblée générale pour vendredi.

La Une de la discorde, sur le cardinal ultra-conservateur Robert Sarah

Début juillet, la rédaction de Paris Match avait été secouée par le choix de la direction de consacrer la Une de l’hebdomadaire au cardinal ultra-conservateur Robert Sarah.

La SDJ de l’hebdomadaire s’était indignée de ce choix, qualifié d’« ingérence » du groupe Lagardère, dans l’orbite depuis l’an dernier du groupe Vivendi, lui-même contrôlé par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré.

La rédaction en chef du magazine avait tenté le jour du bouclage « de convaincre la direction du groupe Lagardère de revenir sur son choix de Une. Malheureusement sans succès », avait à l’époque indiqué la SDJ.

Bruno Jeudy occupait ce poste depuis 2014. Également chroniqueur sur BFMTV, il avait notamment été journaliste politique au Parisien, au Figaro, au Journal du Dimanche. Spécialiste de la droite française, il est notamment auteur ou coauteur de plusieurs livres sur Nicolas Sarkozy, dont Le coup monté, sur les luttes fratricides qui ont précédé l’élection présidentielle de 2017 à l’UMP et la déconfiture de François Fillon.

À voir également sur Le HuffPost : Le départ de Canteloup d’Europe 1 n’a rien à voir avec Bolloré, justifie Lagardère

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