Bruno Guillon victime d’un cambriolage : au procès, l’animateur exprime son traumatisme et son désespoir
JUSTICE - Un an et demi après les faits, Bruno Guillon est toujours aussi traumatisé. Victime d’un cambriolage en pleine nuit, l’animateur de radio a exprimé sa détresse au procès qui s’est tenu ce mercredi 22 janvier au tribunal correctionnel de Versailles. Cinq personnes comparaissaient.
Les faits se sont déroulés le 27 septembre 2023 aux alentours de 3 heures du matin. Trois hommes s’étaient introduits dans son domicile situé à Tessancourt-sur-Aubette, dans les Yvelines, l’avaient enfermé dans une chambre les mains liées avec son fils de 14 ans, pendant que sa femme avait un pistolet sur la tempe.
Bruno Guillon a raconté plusieurs fois son histoire dans les médias dans les jours qui ont suivi le cambriolage. Pour le procès où cinq adultes étaient jugés - deux mineurs de 16 ans ont déjà été condamnés par le tribunal pour enfants en novembre 2024 -, l’animateur a dû revenir sur cet épisode douloureux comme le raconte Le Parisien présent à l’audience. « C’était l’enfer », résume-t-il.
« Ça ne part pas, ça ne partira jamais »
« Les victimes aujourd’hui, c’est nous. On a parlé tout à l’heure d’un article du Parisien, qui explique que des gens ont brisé une vitre. En réalité, ils ont brisé la vie d’un gamin de 14 ans au moment des faits. Il avait des rêves d’études qu’il ne fera pas parce que, à cause de cette agression, c’est devenu compliqué à l’école », dénonce-t-il.
Et poursuit : « Il n’y a pas un soir où, en se couchant, mon fils ne me demande pas si j’ai bien mis l’alarme. Il n’y a pas un soir où, quand il entend un bruit dans la maison, il ne tape pas dans la cloison pour nous demander ce qu’il se passe. » Il s’adresse alors aux cinq prévenus, raconte le Parisien, et leur dit qu’ils ont « brisé une famille et un couple (...), on est condamnés à être malheureux pour le restant de nos jours ».
Bruno Guillon ajoute que les cambrioleurs « ont brisé (s)à vie » : « J’ai encore vu hier sur les réseaux : “Tu fais de la télé, c’est bien fait pour toi, c’est normal”. Je vais devoir, pour le reste de mes jours, me justifier quand je fais le clown derrière un micro et dire que c’est mon métier, tout en essuyant les commentaires de gens qui disent que ça n’a pas dû me marquer tant que ça parce que regardez il en rigole. Ça ne part pas, ça ne partira jamais. »
Cinq à dix ans de prison ont été requis contre les cinq prévenus. L’un a été reconnu par Bruno Guillon comme étant présent lors du cambriolage, les quatre autres étaient jugés pour complicité d’arrestation, d’enlèvement, de séquestration, de vol avec violence et d’association de malfaiteurs.
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