Cette erreur matinale pourrait conduire à une augmentation des cancers chez les jeunes

Par manque de temps, par “flemme” ou bien par oubli, les jeunes ont parfois tendance à zapper l’étape du brossage des dents le matin. Or, cette routine matinale est essentielle à une bonne hygiène bucco-dentaire et bénéfique pour l’organisme sur le long terme. Depuis longtemps, la recherche montre que des niveaux élevés de bactéries liées aux maladies des gencives peuvent augmenter le risque de développer ces maladies. Mais jusqu'à présent, les scientifiques ne savaient pas quelles bactéries spécifiques, présentes dans notre bouche, pouvaient être liées au cancer de la tête et du cou.

C’est désormais de l’histoire ancienne. Des scientifiques américains ont récemment découvert plus d’une douzaine d’espèces qui, collectivement, augmentaient de 50% le risque de carcinome épidermoïde de la tête et du cou, le type le plus courant.

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Deux fois par jour

Face à ce constat, et pour limiter la présence de ces bactéries, les chercheurs ont donc rappelé l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire qui consiste à se brosser les dents deux fois par jour, à utiliser du fil dentaire et à consulter régulièrement le dentiste. “Nos résultats offrent une raison supplémentaire de maintenir de bonnes habitudes d'hygiène bucco-dentaire. Le brossage des dents et l'utilisation du fil dentaire peuvent non seulement aider à prévenir les maladies parodontales, mais également protéger contre le cancer de la tête et du cou”, a expliqué au Daily mail le professeur Richard Hayes, le co-auteur de l’étude tout en expliquant que ces bactéries-là, responsables des cancers de la tête et du cou, pouvaient "servir de biomarqueurs aux experts pour identifier les personnes à haut risque".

À noter qu’il existe plus de 30 zones dans la tête et le cou où des tumeurs peuvent se développer. Mais dans neuf cas sur dix, elles commencent dans les cellules squameuses, des cellules plates ressemblant à de la peau qui recouvrent la muqueuse de la bouche, du nez, du larynx, de la thyroïde et de la gorge.

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Des symptômes tels qu’un mal de gorge, des problèmes de déglutition, d'audition, d’aphte persistant, de ganglion cervical, d’épistaxis, d’obstruction nasale unilatérale ou de douleur à l'oreille doivent notamment alerter. Concrètement, si le patient présente l'un de ces symptômes depuis plus de trois semaines, il doit demander un avis médical sans tarder.