Yahoo Actualités Cette Britannique voit son chat revenir à la maison quatre jours après avoir organisé ses funérailles
ANIMAUX - Dans le roman horrifique de Stephen King Simetierre, une famille voyait son chat revenir d’entre les morts après être allée l’enterrer dans un mystérieux cimetière indien. C’est à peu près la même expérience que vient de vivre Nicci Knight. Le surnaturel en moins.
Votre chat est une catastrophe écologique, voici comment limiter les dégâts
Selon la BBC qui rapporte l’histoire de cette habitante de Newby, dans le Yorkshire du Nord en Angleterre, tout a commencé lorsqu’elle a reçu un appel de ses voisins pendant ses vacances familiales en Turquie : ils lui apprennent qu’ils viennent de retrouver son chat, Ted, noyé dans leur étang.
Effondrée mais coincée à des milliers de kilomètres, Nicci Knight décide d’organiser à distance une cérémonie en mémoire de Ted et demande au crématorium Heavenly Pets, situé dans la ville de Thornaby, de récupérer le corps de son chat pour l’incinérer. « J’ai dû annoncer la nouvelle à mon mari et à nos quatre enfants. Nous étions tous absolument dévastés car Ted est une personnalité à part entière et un membre bien-aimé de la famille », raconte-t-elle à la BBC.
130 livres « pour enterrer le chat de quelqu’un d’autre »
Mais quatre jours plus tard, alors qu’elle se trouve à la piscine de son hôtel, Nicci Knight s’aperçoit qu’elle a plusieurs appels manqués de sa pet-sitter, qui continue à s’occuper du second chat de la famille. Lorsqu’elle la recontacte, cette dernière lui apprend que Ted est bien vivant puisqu’il vient de passer la chatière de la maison. « Au début, je n’y croyais pas. J’ai dû la convaincre de m’appeler en direct sur FaceTime pour voir que Ted était bel et bien vivant. »
Si Nicci a été ravie d’apprendre que son chat adoré était toujours de ce monde, elle a aussi compris qu’elle avait « payé 130 livres sterling (154 euros) pour incinérer le chat de quelqu’un d’autre ». Lorsqu’elle est allée récupérer l’urne au crématorium à son retour de vacances, celle-ci portait la mention « Not Dead Ted » (« Chat mort qui n’est pas Ted »).
Encore aujourd’hui, l’identité du chat incinéré reste un mystère. « Nous pensons qu’il s’agit en fait d’un chat errant, peut-être d’un chat de ferme », avance Nicci Knight, qui a conscience qu’elle a offert à ce matou anonyme « un beau départ ». De son côté, la direction du crématorium a fait savoir à la BBC qu’elle ferait don des frais de crémation à un centre de soins pour chats sauvages.
À voir également sur Le HuffPost :
Animaux : comment le lynx ibérique, espèce menacée depuis plus de 20 ans, est en voie d’être sauvé
