Brics, Allemagne, Bangladesh, taxis volants : les informations de la nuit
Face aux Occidentaux, Poutine affiche son entente avec les Brics. “Isolé” par les pays de l’Ouest “à cause de sa guerre en Ukraine, le président russe […] a remporté mardi une victoire diplomatique”, estime le New York Times. Poutine a multiplié les rencontres tout au long de la journée à Kazan en Russie, s’entretenant tour à tour avec les dirigeants indien, sud-africain ou encore avec son grand partenaire asiatique, le président chinois Xi Jinping. “La coopération russo-chinoise sur la scène internationale est l’un des facteurs de stabilité mondiale”, a estimé le président russe. Dans un contexte international “chaotique”, “l’amitié profonde qui unit la Chine et la Russie de génération en génération ne changera pas”, a assuré en retour le chef de l’État chinois. Le sommet vise à démontrer l’échec de la stratégie occidentale d’isolement du président russe pour prix de son offensive en Ukraine. “Le fait que la Russie accueille à Kazan 22 dirigeants et représentants de plus de 30 pays après deux ans et demi de guerre montre non seulement que Poutine n’est pas isolé au niveau international et que le mandat d’arrêt lancé contre lui par la CPI est d’une utilité limitée, mais aussi que la guerre en Ukraine s’est banalisée”, estime la chercheuse Hanna Notte, interrogée par le New York Times.
Londres et Berlin vont signer un accord de défense, une première. Le ministre britannique de la Défense, John Healey, et son homologue allemand, Boris Pistorius, doivent signer mercredi à Londres le “Trinity House Agreement” qui permettra notamment à des avions allemands d’opérer depuis la base militaire écossaise de Lossiemouth. Cet accord de défense “historique” a pour objectif de “renforcer la sécurité nationale et la croissance économique face à l’agression croissante de la Russie et à l’augmentation des menaces”, selon un communiqué du ministère de la Défense britannique publié mardi. Les deux armées s’entraîneront plus souvent ensemble afin de renforcer le flanc oriental de l’OTAN. Ce rapprochement militaire “s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large” du gouvernement travailliste britannique “visant à rétablir les relations avec les principaux alliés européens après le Brexit”, analyse la BBC.
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