Brexit : voici ce qui va finir par changer (ou pas)
Si un accord sur le Brexit est adopté dans les prochains jours, les voyageurs français se rendant au Royaume-Uni (et vice versa) n'expérimenteront aucun changement jusqu'à fin 2020*. Une période dite "de transition", dans le jargon bruxellois, qui peut être prolongée de deux ans. Les cartes nationales d'identité délivrées par les États membres de l'Union européenne à leurs ressortissants resteront notamment valables outre-Manche pendant un an. "L'accord de retrait règle les sujets les plus pressants, comme ceux liés au règlement financier du Royaume-Uni et à l'Irlande", rappelle-t-on dans l'équipe d'Amélie de Montchalin, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
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Les autres questions sont listées dans la nouvelle "déclaration politique" dévoilée jeudi, le document attenant à l'accord et définissant les grands principes de la relation future. Elles seront réellement négociées pendant ladite période de transition. Concernant les visas, la suite est clairement précisée dans le document : au terme de la période de transition, l'Union et le Royaume-Uni promettent "des voyages sans visa pour des visites à court terme", soit une période de trois mois. En cas de séjour plus long, les consignes pour les étudiants, les chercheurs, les jeunes souhaitant effectuer un stage ou un séjour linguistique sont en revanche à définir.