Brexit : Theresa May regagne (un peu) d'autorité face aux députés britanniques

Theresa May face aux députés britanniques le 23 octobre 2017.

La Première ministre britannique a vanté devant ses députés un «nouvel élan» dans les négociations sur le Brexit après un conseil européen pas totalement catastrophique

Elle a gagné. Un peu de temps, un peu d’espace, un tout petit peu d’autorité. Le foisonnement de gestes diplomatiques engagés par Londres la semaine dernière juste avant le conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles a porté ses fruits. Theresa May a pu se présenter lundi devant les députés de la Chambre des Communes la tête haute. Et prétendre que le conseil européen a été l’occasion de constater qu’un «nouvel élan» a été donné aux négociations sur le Brexit, grâce à son discours prononcé fin septembre à Florence. Devant tous les râleurs du parlement britannique, les Brexiters hystériques, les Remainers désolés, les paumés épuisés, la Première ministre britannique s’est dite «ambitieuse et confiante sur le fait que ces négociations» avanceront largement d’ici le prochain conseil européen le 14 décembre prochain.

Elle sait pourtant, comme son gouvernement, l’opposition travailliste et les Vingt-Sept Européens savent, que le chantier de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est à peine entamé. Et que les travaux à venir seront «extrêmement complexes». Après tout, le conseil européen a bien conclu que les progrès sur la première phase des négociations n’avaient «pas été suffisants» pour entamer la seconde phase sur la relation future, notamment commerciale, post-Brexit. Mais, le fait que les Vingt-Sept se soient dits prêts à entamer, entre eux, des discussions sur les futures relations commerciales est interprété par Theresa May comme un signe très positif de bonne volonté. Et c’est tout ce dont elle avait besoin pour revenir devant ses troupes et l’opinion publique.

Rumeurs et jeux politiques

La volonté des Européens de lui apporter un, petit, coup de pouce, a été confirmée ce lundi par les déclarations du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Des (...)

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