Brexit : Theresa May détaille son plan pour les résidents européens

Theresa May, lundi, devant la Chambre des communes.

La proposition implique l'instauration d'un statut spécial pour les citoyens européens au Royaume-Uni et exclut tout arbitrage de la Cour européenne de Justice.

Fallait-il donc le rappeler ? «Le Royaume-Uni est un des endroits les plus tolérants et accueillants au monde et le restera.» La proposition détaillée du gouvernement britannique sur le statut des citoyens européens résidant au Royaume-Uni post-Brexit, rendue publique lundi, commence en effet par ces mots. La Première ministre britannique, Theresa May, a présenté ce plan devant la Chambre des communes en insistant sur le fait que les 3,2 millions d’Européens qui vivent sur le sol britannique et s’interrogent depuis un an sur leur prochain statut doivent être «rassurés» sur le fait qu’ils n’auront «pas à quitter le Royaume-Uni» une fois que le pays ne sera plus membre de l’Union européenne.

Rester au Royaume-Uni sera possible, mais sous certaines conditions, relativement précises pour certaines et beaucoup plus floues pour d’autres. Tous les citoyens européens devront, individuellement et sur la base du volontariat, déposer une demande auprès du Home Office (ministère de l’Intérieur) pour obtenir un «settled status», un statut spécial de résident qui, de fait, s’apparentera à une forme de carte d’identité spécialement réservée aux Européens. Aucune distinction ne sera faite selon les différents pays européens, précise le document du gouvernement. Les Irlandais ne seront pas assujettis à cette mesure, ils resteront couverts par l’accord déjà existant de «Common Travel Area» («zone de voyage commune»).

«Délai de grâce»

Les Britanniques n’ont pas de système de carte d’identité, ils n’utilisent un passeport que lorsqu’ils voyagent à l’étranger. Tous les Européens qui auront vécu au Royaume-Uni pour au moins cinq ans, avant la date du déclenchement de l’article 50, le 29 mars 2017 et jusqu’à probablement la date de sortie de l’UE, en principe le 29 mars 2019, auront droit à ce statut spécial. Ceux qui seront (...)

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