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Le Brexit, un long jour sans fin

Theresa May sort du 10, Downing Street, le 6 juin.

Menaces de démissions, et puis non, menaces de virer Theresa May, et puis non… Depuis deux ans, le Royaume-Uni vit et revit les mêmes péripéties.

C’est comme le film Un jour sans fin. Tous les jours, un présentateur de la télévision y revit exactement la même journée, encore et encore. Depuis deux ans (samedi), le Royaume-Uni presque brexité vit et revit les mêmes péripéties, au rythme des mêmes ritournelles redondantes, comme «Brexit veut dire Brexit» ou «Nous allons faire du Brexit un succès». Il vit au rythme des multiples menaces de démission de David Davis, le ministre en charge des négociations sur la sortie de l’Union européenne, évitées chaque fois de justesse après une ultime concession de la Première ministre, Theresa May. Parfois, souvent en fait, interviennent de vraies démissions, deux en deux semaines récemment. Philip Lee, secrétaire d’Etat à la Justice, a quitté le gouvernement la semaine dernière, mécontent de la direction des négociations sur le Brexit.

Rétropédalage

Secrétaire d’Etat au Commerce, Greg Hands a démissionné jeudi, pour protester contre la construction d’une troisième piste sur l’aéroport d’Heathrow envisagée par le gouvernement. Toutes les semaines ou presque, les conservateurs pro-européens, baptisés «les rebelles», menacent de renverser le gouvernement de Theresa May, qui ne dispose pas d’une majorité absolue à la chambre des Communes. A la dernière minute et à chaque fois, ils rétropédalent après une ultime et vague concession de Theresa May. C’est ce qui s’est produit cette semaine et a finalement abouti à l’adoption par le Parlement, mercredi soir, de la loi sur le retrait de l’Union européenne, après un va-et-vient d’amendements assez confus entre les deux chambres, les Communes et les Lords.

Ce message des Lords résume parfaitement bien la situation politique britannique https://t.co/FMiUoQ8VcA

— soniastolper (@soniastolper) 21 juin 2018

Toutes les semaines toujours, les conservateurs europhobes, Boris Johnson en tête, menacent (...)

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