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Brexit : jusqu’ici tout va bien

Theresa May, lors du congrès annuel des conservateurs, le 2 octobre 2016.

Six mois après le vote pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE, l’apocalypse économique tant annoncée n’a pas eu lieu. De quoi conclure, comme le fait notamment le FN, que l’économie britannique va profiter du Brexit, même s'il n'est pas encore en place ?

C’est l’histoire d’un pays qui a décidé de sortir de l’Union européenne et qui répète que «jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien». Et qui, pour l'heure, ne constate pas la catastrophe prédite avant le référendum. En France, les responsables du FN, partisan d’un «Frexit», se font un plaisir de le faire savoir en ironisant sur le grand raté des prédictions, concernant des indicateurs aussi variés que la croissance, les cours boursiers ou le niveau d’emploi.

Il est assurément trop tôt pour tirer la moindre conclusion définitive, alors que le Brexit, s'il a bien été voté, n'a pas encore eu lieu. Mais il est indéniable que les indicateurs que tout le monde voyaient passer au rouge, se portent plutôt bien. Bilan d'étape, à la veille du discours très attendu de Theresa May qui devrait donner le ton des négociations à venir avec l'Union européenne.

Croissance : le mea culpa du FMI et de la Banque d'Angleterre

Le plus gros raté des prévisions porte sur la croissance britannique. «Qu’elles semblent loin les prédictions pessimistes réalisées avant le référendum du 23 juin sur la sortie de l’Union européenne, quand le gouverneur de la Banque d’Angleterre envisageait une possible "récession technique" et, en tout cas, un sérieux ralentissement. En 2016, l’économie britannique a été la plus dynamique de tous les pays du G7, avec une croissance attendue à 2,2% en 2016», notait ainsi le Monde la semaine dernière. La veille, l'économiste en chef de la Banque d’Angleterre, Andrew Haldane, faisait son «mea culpa».

Même constat du côté du Fond monétaire international (FMI), qui a reconnu que sa prévision d’un crash économique post-vote du Brexit s’est révélé «bien trop pessimiste». (...)

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