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Brexit, gouvernement, Parlement... Ça craque de partout au Royaume-Uni

Le quartier de la City, à Londres.

Les crises et les démissions se multiplient au sein des gouvernement et Parlement britanniques, dans un chaos tel que les risques d'une sortie de l'UE sans accord augmentent jour après jour.

«Et si on partait tous en vacances plus tôt ? Ces derniers mois ont été éprouvants, le Brexit est un casse-tête invraisemblable, je risque ma tête tous les deux jours, si on faisait une pause dans les hostilités, histoire de calmer les esprits ?» Voici la traduction (très libre) de l’amendement déposé par le gouvernement de Theresa May mardi soir devant les députés de la Chambre des communes. Le Parlement est supposé suspendre ses travaux le 24 juillet jusqu’au 4 septembre, mais la Première ministre, en équilibre de plus en plus instable à la tête de son gouvernement, aurait souhaité envoyer les députés à la plage un peu plus tôt, dès jeudi.

Parce que ça craque de partout. Le Brexit craque, mais aussi le gouvernement, qui enregistre environ une démission par jour depuis une semaine, le parti conservateur, celui du Labour et un peu le pays tout entier, divisé par le chaos ambiant. Par où commencer ? Au Royaume-Uni, ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui et le sera encore moins demain. C’est à ce rythme épuisant que vit le pays depuis deux ans et le référendum sur la sortie de l’Union européenne, remporté à 51,9% par les partisans du Leave (quitter). Chaque début de certitude est balayé en quelques jours par une nouvelle crise.

Mardi matin, la campagne du Leave a été condamnée à payer une amende de 61 000 livres (68 760 euros) pour avoir enfreint la loi électorale en dépassant ses dépenses de campagne, sciemment, en transférant quelque 675 000 livres à un autre groupe de campagne, lui aussi en faveur de la sortie de l’UE. Chaque camp pendant la campagne pour le référendum du 23 juin 2016, celui du Leave et du Remain (rester) était autorisé par la commission électorale à dépenser 7 millions de livres. Quarante pour cent du budget de Vote Leave, mené par l’ancien (...)

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