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Brexit. Au Royaume-Uni, un “environnement hostile” aux expats européens

À l’approche du 30 juin, date limite pour demander un statut de résident, le Home Office bat le rappel des retardataires. Mais, parmi ceux qui l’ont déjà obtenu, beaucoup estiment que ce statut ne constitue pas vraiment une garantie contre les discriminations, note un chroniqueur du Guardian.

Le 30 juin, des dizaines de milliers d’expatriés européens installés au Royaume-Uni risquent de basculer dans l’illégalité s’ils n’ont pas présenté à temps leur demande de statut de résident. “Une situation intolérable” selon une cinquantaine de parlementaires britanniques qui viennent d’écrire à Boris Johnson pour l’alerter sur le sort de ceux qui vont devoir quitter le pays “du jour au lendemain”, rapporte The Independent.

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Ces parlementaires demandent au Premier ministre britannique de renoncer à la date limite du 30 juin et d’accorder “de toute urgence” le statut de résident permanent à tous les ressortissants européens qui vivent dans le pays. “Il s’agit d’une question qui touche au cœur même de ce que nous voulons être en tant que société et de la relation que nous espérons entretenir avec nos voisins européens”, plaide Neale Hanvey, le député du Parti national écossais (SNP) qui est à l’origine de cette initiative.

Les bases de données du Home Office ne sont pas à jour

Pour sa part, le Home Office a expédié la semaine dernière à des milliers d’exemplaires un courrier comminatoire pour inciter ses destinataires à déposer d’urgence une demande de statut, à défaut de quoi ils risquaient de perdre (pour commencer) leur couverture santé. Or la lettre a été envoyée, à tort, “à de nombreuses personnes qui vivent au Royaume-Uni depuis plus de quarante ans”,

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