Brav-M : l’Assemblée nationale rejette une demande de débat pour sa dissolution

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La dissolution de la Brav-M (Brigades de répression de l’action violente motorisées) ne sera, pour l’heure, pas discutée dans l’hémicycle. Alors qu’une première pétition citoyenne demandant le démantèlement de cette unité de police, signée par près de 264 000 personnes, avait été classée début avril par la commission des lois de l’Assemblée nationale, les présidents des groupes socialiste et LFI, Boris Vallaud et Mathilde Panot, avaient déposé une demande pour qu’elle soit tout de même soumise à un débat entre députés. À l’issue de la conférence des présidents de l’Assemblée, réunissant mardi les chefs de file des différents groupes politiques, cette requête a été rejetée, a appris l’Agence France-Presse.

Mise en cause dans plusieurs affaires de violences policières survenues en marge des manifestations contre la réforme des retraites, la Brav-M fait l’objet d’une dizaine de pétitions sur la plateforme citoyenne de l’Assemblée nationale. L’une d’entre elles réunit, mardi matin, plus de 26 000 signatures. Pour qu’une des huit commissions permanentes du Palais Bourbon soit saisie, elle doit dépasser la barre requise des 100 000 signatures. Un rapporteur, désigné par la commission en charge du dossier, décide ensuite si la pétition doit être examinée en interne ou classée.

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