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Braun-Pivet dément avoir apporté « un soutien inconditionnel » à Israël

Sous le feu des critiques, la Présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a démenti avoir apporté son soutien inconditionnel au gouvernement israélien.

Face aux critiques, Braun-Pivet dément avoir apporté « un soutien inconditionnel » à Israël
Face aux critiques, Braun-Pivet dément avoir apporté « un soutien inconditionnel » à Israël

POLITIQUE - Des précisions face aux reproches. « En aucun cas, je n’ai apporté mon soutien ou le soutien de l’Assemblée nationale au gouvernement israélien », a assuré la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, ce dimanche 19 novembre au micro de France 3. La députée Renaissance des Yvelines a tenu à clarifier ses déclarations.

Yaël Braun-Pivet en Israël : ce qui est reproché à la présidente de l’Assemblée nationale

Le 10 octobre, Yaël Braun-Pivet avait déclenché des critiques à gauche et même une gêne auprès de certains dans la Macronie, en exprimant un « soutien inconditionnel » de la France à Israël. Quelques jours plus tard, lors de son déplacement dans l’État Hébreu lui aussi très critiqué, la présidente de l’Assemblée nationale déclarait que « la France soutient pleinement Israël, seule démocratie du Moyen-Orient, démocratie qui a été attaquée d’une façon terrible. Il ne faut pas se tromper, ni de combat, ni de mots ».

À nouveau interrogée sur sa position vis à d’Israël dans l’émission « Dimanche en politique », Yaël Braun-Pivet déplore ce dimanche que sa phrase ait été « détournée ». « Ce qui est fou dans ce débat, c’est qu’on vous prête des pensées qui ne sont pas les vôtres », ajoute-t-elle, arguant de n’avoir jamais prononcé le nom du Premier Ministre israélien dans ses déclarations.

« J’ai toujours été très droite dans la ligne qui est la mienne », a-t-elle martelé ensuite, expliquant que « le soutien qui est le mien, c’est à l’existence d’Israël de façon inconditionnelle et le soutien à une démocratie qui a été victime du terroriste ». La présidente de l’Assemblée nationale a déclaré s’aligner avec la position de la France et plaider pour une solution à deux États.

Avec autant de vigueur que ses vitupérateurs, elle a insisté : « Je plaide pour que la riposte israélienne soit la plus économe possible en vies humaines pour les civils. Je plaide pour le respect du droit international. Je plaide pour le droit humanitaire ». En matière de « cessez-le-feu » , la présidente est presque au mot près, sur la même ligne qu’Emmanuel Macron, qui plaidait ce dimanche pour « une trêve humanitaire immédiate conduisant à un cessez-le-feu ».

Braun Pivet souhaite, elle, « qu’il y ait des pauses humanitaires à Gaza qui permettent un jour, je l’espère, d’obtenir un cessez-le-feu ».

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