Le Brésil a la nausée après le viol collectif d'une adolescente

Des brésiliens manifestent devant l'Assemblée à Rio après le viol collectif d'une jeune femme.

La jeune fille de 16 ans a été droguée, violentée et violée par une trentaine d'hommes. Filmée par ses agresseurs, une vidéo a ensuite été mise en ligne sur les réseaux sociaux.

«L’extrême violence à laquelle nous avons affaire a choqué tout le monde. Même la police». En ces mots, Fernando Veloso, directeur de la police civile de Rio de Janeiro décrit l’état de choc que vit le Brésil, une semaine après le viol collectif d’une jeune adolescente. Alors qu’elle devait rejoindre son petit ami dans une favela à l’ouest de Rio, la jeune femme de 16 ans est finalement kidnappée, droguée, violentée et violée par plusieurs personnes. L’adolescente, hospitalisée jeudi pour recevoir des traitements préventifs contre les MST, a affirmé à la police qu’ils étaient au nombre de 33.

Partie intimes exposées et saignantes

A l’horreur du viol s’ajoute la violence verbale. Mercredi, quelques jours plus tard, une vidéo est apparue sur les réseaux sociaux, sur le compte d’un certain @michelbrazil7, fermé depuis. Elle est accompagnée du message : «Ils ont ruiné la fille, vous voyez ce qu’on veut dire ou pas ? Ah ah ah !» Dans ce petit film tourné avec un téléphone portable, on voit une femme allongée sur un lit, manifestement inconsciente, les parties intimes exposées et saignantes. «Elle a été engrossée par plus de trente mecs !», dit une voix masculine. «T’as compris ou pas ? Plus de trente !», ajoute-t-il en riant. La vidéo, devenue virale, a été retweetée au moins 198 fois et reçu plus de 500 «likes» avant d’être retirée du réseau.

Selon sa famille, cette jeune fille de 16 ans, présentée par la presse brésilienne comme toxicomane et mère d’un enfant de trois ans, a été victime de l’acte de vengeance d’un ex-petit ami. Il l’aurait attirée dans un traquenard, drogué et violée, puis donnée en pâture à une trentaine d’autres hommes. Lorsqu’elle est réapparue au sein de sa famille, elle n’arrêtait pas de pleurer et disait ne se souvenir de rien, selon sa grand-mère citée par le quotidien (...)

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