Brésil, JO 2024, Venezuela, Royaume-Uni et Pérou : les informations de la nuit
Brésil : 61 morts dans le crash d’un avion. Un ATR de la compagnie aérienne Voepass transportant 61 personnes, dont quatre membres d’équipage, s’est écrasé vendredi dans une zone résidentielle de la région de São Paulo, après une chute en piqué. On ignorait encore, samedi matin, les causes de l’accident, qui n’a fait aucune victime au sol. “Il s’agit de la catastrophe [aérienne] la plus meurtrière dans le pays” depuis le crash d’un avion de la TAM en 2007, qui avait fait 199 morts, rappelle Folha de São Paulo.
JO 2024 : les footballeurs français s’inclinent en finale 5-3 face à l’Espagne. “Un doublé de Sergio Camello a fait tomber la France dans les prolongations et offert la médaille d’or à l’Espagne”, en finale du tournoi de football aux JO de Paris, se félicite El Mundo. La victoire des Espagnols, après une rencontre échevelée, riche en suspense et en rebondissements, leur offre un doublé Euro-JO la même année, que seule la France avait réussi à décrocher, en 1984, aux olympiades de Los Angeles.
Venezuela : Maduro exclut toute négociation avec l’opposition. Après avoir témoigné vendredi devant la Cour suprême – qui doit rendre sa décision sur le résultat de l’élection présidentielle vénézuélienne sous quinze jours –, le président Nicolás Maduro “a exclu toute négociation avec la leader de l’opposition María Corina Machado, qui a offert l’amnistie au président chaviste en cas de transition politique au Venezuela”, rapporte le site Efecto Coyuco. Il a au contraire enjoint son opposante à “se rendre à la justice pour répondre des crimes qu’elle a commis”.
Émeutes au Royaume-Uni : Charles III appelle à l’unité des Britanniques. Après dix jours d’émeutes d’extrême droite au Royaume-Uni, le roi Charles III est sorti de sa réserve et a appelé au “respect” et à la “compréhension” entre ses sujets, saluant “l’esprit communautaire” qui s’est “opposé aux agressions et aux crimes de quelques-uns”, écrit le Daily Telegraph. L’attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes, le 29 juillet dans le nord-est de l’Angleterre, a été suivie d’une vague d’émeutes racistes parmi les plus graves de l’histoire récente du royaume, sur fond de rumeurs sur l’identité et la religion de l’attaquant.