Boutiques itinérantes, distributeurs, multiservices…Quelles solutions pour sauver les commerces de proximité ?

Repères de nos cités, les magasins de proximité disparaissent pourtant peu à peu. En 2021, 62 % des communes ne disposaient d’aucun commerce de détail, alors qu’elles n’étaient que 53 % en 2010. Entamée à l’orée des années 1980, cette diminution du nombre d’artisans locaux a atteint son point culminant entre 2009 et 2015, certaines villes dépassant même un taux de vacance commerciale de 15 %, le seuil de crise grave étant fixé à 10 % par les professionnels. Principale victime : l’alimentaire. Si la chute s’est ralentie, les habitudes de consommation, la dynamique démographique et l’entrée dans l’ère du tout-numérique semblent avoir acidifié durablement le terreau dans lequel germaient ces structures. Mais qu’entend-on par "commerce de proximité" ? L’expression est à saisir au sens large : de la boucherie du coin à la supérette franchisée, chacun y va de sa définition. Le point commun ? Un accès rapide, en voiture (souvent en campagne) ou à pied (dans les villes moyennes). Face au péril, des communes et des régions, aidées par l’État, réagissent. La résistance prend la forme de nouvelles solutions pour réinventer ce mode de distribution. Derrière le tableau d’un centre-ville déserté, c’est de l’attractivité d’un territoire dont il est question.

"Il faut sortir de l’image d’Épinal du petit commerce de campagne isolé", martèle Sandra Marsaud, intarissable sur le sujet. La députée de Charente, département en bordure de la diagonale du vide, a elle-même porté un rapport parlementaire (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Peut-on perdre des points pour une infraction routière à l’étranger ?
Puis-je refuser de travailler un jour férié ?
Les évasions les plus rocambolesques de l'histoire
La merveilleuse histoire de la soie et ses utilisations inattendues
A-t-on le droit de nourrir les animaux sauvages ?