Bourses européennes : du vendredi noir au mardi rose

A la Bourse de Londres, le 27 juin.

Après deux séances particulièrement calamiteuses, les marchés européens redressaient la tête ce mardi, sans toutefois cesser de se préoccuper des conséquences du Brexit, dont le sommet européen doit tirer les premières leçons.

Des indices boursiers en chute libre, des valeurs bancaires et financières massacrées, des obligations souveraines transformées en véritables valeurs refuges. C’était vendredi, au premier jour du Brexit. De Tokyo à Londres en passant Paris, Francfort ou New York, la plupart des grandes places financières mondiales ont connu une véritable journée de débandade. En une seule journée, l’indice MSCI World, qui mesure la performance des marchés financiers des économies développées, accuse alors une chute de 4,9%. Ce sont l’équivalent de 2 146 milliards de dollars de capitalisation boursière mondiale qui s’évaporent au cours de ce «vendredi noir», soit deux fois la capitalisation boursière de la place de Paris. Dans les salles de marché, les traders et autres analystes financiers en sont convaincus : le sauve-qui-peut général des marchés financiers ne fait que commencer. Ce lundi, et sans doute ce mardi, la chute sera au rendez-vous des marchés financiers.

Certes, l’effet de surprise et le choc d’incertitude généré par le Brexit dû à l’impréparation tant du côté du Royaume-Uni que du reste de l’Union européenne expliquent l’effondrement des marchés financiers. Mais en partie seulement. Car une fois de plus, ces emballements du monde des capitaux libres et non régulés racontent une autre histoire. Elle prend à défaut celle de ceux qui affirment depuis le milieu des années 60, notamment aux Etats-Unis et plus précisément du côté de l’université de Chicago, que les marchés financiers sont efficients. Qu’on peut leur faire confiance, car ils savent mieux que quiconque, mieux que des régulateurs empêcheurs de tourner en rond, quel est le degré précis du risque qu’ils prennent lorsqu’ils investissent. Et puisque ce risque est mesuré avec précision par tous (...)

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