Bourrages d'urnes à l'Assemblée: Sandrine Rousseau veut une sanction "exemplaire"

Bourrages d'urnes à l'Assemblée: Sandrine Rousseau veut une sanction "exemplaire"

Une élection à l'Assemblée nationale entachée d'irrégularités. Alors que les députés étaient appelés à élire les vice-présidents, les questeurs et secrétaires de Bureau de la chambre basse du Parlement vendredi 19 juillet, "10 enveloppes en trop" ont été retrouvées dans l'urne à l'issue d'un long dépouillement.

Un bourrage d'urne que la députée du groupe Écologiste et Social, Sandrine Rousseau, juge "absolument inadmissible" au micro de BFMTV-RMC ce lundi 22 juillet.

Si elle assure ne "soupçonner personne", la députée de la 9ème circonscription de Paris dans le 13eme arrondissement, estime que cela "mérite une sanction exemplaire".

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"Si on arrive à identifier les auteurs ou autrices de ce bourrage d'urne, pour moi, ça mérite une sanction exemplaire", a-t-elle déclaré sur notre plateau, répétant ne pas savoir qui peut être derrière ces faits.

Le NFP majoritaire au sein du Bureau

La gauche a remporté la majorité absolue des sièges au Bureau de l'Assemblée nationale chargé d'assurer le bon fonctionnement de l'institution. Sur 22 membres, le Nouveau Front populaire dispose en effet de 12 représentants dans ce Bureau, présidé par Yaël Braun-Pivet. Le reste des sièges étant divisés entre les groupes du camp présidentiel (cinq), la Droite républicaine (trois), et les indépendants de Liot (deux).

Concernant, les présidences des huit commissions thématiques de l'Assemblée nationale, le camp présidentiel en a raflé et le Rassemblement national aucune. L'insoumis Éric Coquerel a quant à lui été reconduit à la tête de la commission des finances, considéré comme la plus importante et habituellement réservée à l'opposition.

Article original publié sur BFMTV.com