Boston se retire de la course aux JO 2024

Les anneaux olympiques devant le Madureira Park à Rio de Janeiro en juillet 2015. (Photo Yasuyoshi Chiba/AFP)

Face au manque de soutien populaire, la ville du Massachusetts a retiré sa candidature aux Jeux Olympiques convoités par Paris. Les Etats-Unis devraient proposer la candidature d'une autre ville.

La ville de Boston a renoncé à sa candidature aux Jeux olympiques d’été de 2024, faute d’adhésion de la population et le comité olympique se donne maintenant jusqu’en août pour trouver un éventuel remplaçant. «Nous n’avons pas été en mesure d’obtenir le soutien d’une majorité des citoyens de Boston pour accueillir les Jeux olympiques de 2024 et les Jeux paralympiques», a constaté Scott Blackmun, le patron du Comité olympique des Etats-Unis (USOC), dans un communiqué. «Par conséquent, l’USOC ne pense pas que Boston, avec le niveau de soutien actuel, serait en mesure de l’emporter face aux superbes candidatures de Paris, Rome, Hambourg, Budapest ou Toronto», a-t-il ajouté.

Cette annonce n’est pas vraiment une surprise, le manque d’enthousiasme des Bostoniens pour le projet, reflété dans tous les sondages, avait très tôt inquiété le comité. En janvier, le Comité avait préféré Boston à Washington, Los Angeles ou encore San Francisco. Plus tôt dans la journée de lundi, le maire de Boston, Marty Walsh, avait fait part de ses très fortes réticences à l’organisation de l’événement en raison de ses craintes pour les finances de la ville en cas de dépassement des coûts. Il refuse de signer un document demandé aux villes hôte, a-t-il expliqué: «C’est un engagement que je ne peux pas prendre sans l’assurance que Boston et ses résidents seront protégés». «Je refuse d’engager la responsabilité de Boston pour des dépassements, et je refuse de signer une garantie qui utilise l’argent des contribuables pour payer pour les Jeux Olympiques», a-t-il ajouté.

Date butoir pour une autre ville américaine : 15 septembre

Pourtant, le projet olympique de la métropole du Massachusetts, réputée pour ses universités et laboratoires de recherches de renommée mondiale, se veut peu dispendieux (4,7 (...)

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