Sa bosse sur la tête était en réalité un cancer de la peau, elle perd une partie de son crâne

One woman who is stressed or in pain from depression, anxiety or headache related health issues

Une femme de 38 ans, prénommée Barbora Hájková, a fait abstraction pendant longtemps d’une bosse qu’elle avait sur le côté de la tête. Il s’agissait en réalité d’un rare cancer de la peau.

Si certains s’inquiètent de petits changements sur leur corps, d’autres n’y prêtent pas vraiment attention. C’est notamment le cas de Barbora Hájková qui a, pendant longtemps, fait abstraction d’une bosse qu’elle avait sur le côté de la tête et ce, malgré les inquiétudes de son compagnon.

Finalement, à force de persévérance, il est parvenu à lui faire entendre raison et à l’amener chez un professionnel de santé. Mais lorsque le couperet est tombé, ça a été le choc. La mère de famille, âgée de 38 ans, était en réalité atteinte d’un rare cancer de la peau appelé dermatofibrosarcome protuberans. Un cancer qui peut, au tout début de son existence, ressembler à un bouton sous la peau.

Sauf que dans son cas, la tumeur n’en était pas à ses prémisses, elle était grosse et s'était propagée. Elle a donc finalement subi une opération d’urgence, une intervention qui a modifié son apparence physique, à tel point que sa fille ne l’a pas reconnue. Concrètement, les chirurgiens lui ont retiré une partie de son crâne infecté. L’opération lui a donc laissé un trou dans la tête. Tout d’abord dévastée par son nouveau reflet dans le miroir, elle a rapidement appris à accepter sa différence et participe aujourd’hui à des campagnes de sensibilisation au cancer.

"Je n’imaginais aucun scénario d’horreur"

Désormais saine et sauve, elle se dit reconnaissante envers son compagnon car elle ne serait jamais allée consulter sans son obstination. "Je dois dire que j'étais un peu agacée par les examens. J'étais convaincue que je n'avais rien de mal et que j'avais tout au plus une grosseur sur la tête. Cependant, l'échographie a montré que ce n'était probablement pas si anodin, alors j’ai fait une biopsie. À ce stade, je devenais un peu anxieuse, mais je n'imaginais aucun scénario d'horreur", a-t-elle expliqué au Sun tout en qualifiant l’attente "d’inconfortable".

Comme elle l’explique, cette expérience lui a donné de la patience, une nouvelle perspective sur le monde et sur les valeurs de la vie. "Mais par-dessus tout, je suis reconnaissante d'être en bonne santé et de pouvoir vivre ma vie que je n'ai pas l'intention de gâcher", a-t-elle conclu.

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