« Si Borne est écolo ou même de gauche, je suis footballeur professionnel »

Ministre des Transports et ministre du Travail pendant le premier quinquennat Macron, Élisabeth Borne a également été, pendant un an, ministre de l'Écologie.
Ministre des Transports et ministre du Travail pendant le premier quinquennat Macron, Élisabeth Borne a également été, pendant un an, ministre de l'Écologie.

« Voyons le verre à moitié plein : c'est une femme », réagit Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d'Europe Écologie-Les Verts, à l'annonce de la nomination de la nouvelle Première ministre ce lundi 16 mai. L'enthousiasme s'arrête là. Le profil d'Élisabeth Borne, qui devrait, selon la promesse de campagne du président réélu, être chargée de la planification écologique, n'enchante pas vraiment les Verts. « Elle a été ministre de l'Écologie, mais n'a pas été en capacité de mettre la France sur les rails de l'accord de Paris, de respecter nos engagements sur les énergies renouvelables… poursuit la numéro deux d'EELV. Si elle avait une fibre environnementale, on n'aurait pas ce bilan d'inaction climatique pour le quinquennat. »

Dans un communiqué, le patron d'EELV, Julien Bayou, estime que la nouvelle cheffe du gouvernement « partage, avec d'autres, la responsabilité de ces cinq ans perdus pour le climat ». Et rappelle qu'« en tant que ministre du Travail, elle a perpétué une politique brutale à l'égard des personnes les plus vulnérables dans le pays avec notamment la mise en œuvre de la réforme de l'assurance-chômage », sans compter qu'elle mènera la réforme reportant l'âge de la retraite voulue par Emmanuel Macron.

À LIRE AUSSIÉlisabeth Borne, une « techno » qui a fait ses armes à gauche à Matignon

Une « super-secrétaire générale de l'Élysée »

« Ce n'est pas une figure de l'écologie : il n'y a ni l'ambition, ni la réalisation sur cinq ans, tacle Benjamin L [...] Lire la suite