A Bordeaux, Vincent Feltesse n'y croit plus guère

Vincent Feltesse le 23 janvier à Bordeaux.

Confronté à de mauvais sondages qu'il estime ne pas pouvoir rattraper, le candidat PS opposé à Alain Juppé promet de revenir en 2020.

Le député socialiste Vincent Feltesse, adversaire d’Alain Juppé (UMP) pour les municipales à Bordeaux estime qu’à un mois du scrutin, il ne rattrapera pas son retard dans les sondages, prédisant cependant qu’après la victoire de l’ex-Premier ministre, le réveil sera «difficile».

«J’ai enseigné la communication politique pendant des années, je suis historien, je sais qu’à ce stade on ne remonte pas», dit-il lors d’un entretien dans un café à deux pas de la mairie, quelques jours après la parution d’un sondage donnant sa liste PS-EELV (Europe écologie les Verts) à 24% d’intentions de vote au premier tour. «Arriver au second tour c’est compliqué. Pour l’instant, nous n’avons pas trouvé la martingale», admet encore le président de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB).

Vincent Feltesse, originaire de Beauvais, arrivé à Bordeaux en 1994 en tant que conseiller de Philippe Madrelle (PS), président du Conseil général, ancien maire de Blanquefort (Gironde) et enfin président de la CUB depuis 2007, savait que le défi serait bien difficile à relever dans cette ville réputée conservatrice de quelque 250 000 habitants où la droite n’a pas été battue «depuis 66 ans». Sur les huit dernières élections, la gauche a présenté sept candidats différents, tous battus dès le premier tour. Pourtant, a-t-il lui même noté, elle a gagné du terrain : la socialiste Michèle Delaunay, aujourd’hui ministre déléguée aux personnes âgées, a conquis le deuxième canton en 2004, puis battu Alain Juppé aux législatives de 2007.

Mais pourquoi sa campagne n’a-t-elle pas accroché davantage ? «On dit tellement que tout va bien à Bordeaux», ville rénovée à la faible délinquance louée dans tous les guides touristiques : «Le sujet de préoccupation qui revient le plus souvent, c’est le stade Chaban-Delmas» et son avenir après la construction d’un nouveau stade, dit-il. «Les (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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