A bord du Steve Irwin, avec Paul Watson

Paul Watson

1er décembre

Paul Watson est bien vivant, on l'a rencontré. Dans le Pacifique Sud, quelque part en mer entre les Iles Samoa et les Iles Tonga, sur le Steve Irwin, navire amiral de son organisation écologiste "Sea Sheperd". Depuis qu’il a fui l’Allemagne clandestinement en juillet dernier (il ne s’est pas présenté au contrôle judiciaire qui lui était imposé sur une vieille requête du Costa Rica), l’éco-activiste le plus connu de la planète et des océans, le défenseur en chef des baleines et des mammifères marins avait disparu des écrans radars.

Fugitif international depuis plusieurs mois, inscrit sur la liste rouge d'Interpol, menacé d'extradition vers le Japon pour avoir entravé la chasse à la baleine des navires nippons, on se demandait s'il avait abandonné sa lutte active pour la défense du Sanctuaire de l’Antartique. "Here I am", (me voilà) dit-il jovial en formule d’accueil, alors qu’on débarque depuis Pago Pago (American Samoa) de l’hélicoptère qui s’est posé sur la plage arrière du navire."C’est l’heure de déjeuner, non ?". On pensait que c’était juste l’heure de souffler un peu …

Paul Watson tel qu'en lui même : cheveux blancs, barbe blanche, tout habillé de noir, une belle allure de commandeur nordique, il n’a rien lâché de sa voracité. De toute évidence, il ne déteste pas ce statut très "spicy" de fugitif qui entretient un peu plus sa légende de pirate des océans. Il veut en finir avec les chasseurs japonais qu'il poursuit et empêche physiquement de pêcher depuis tellement d’années.

Il aimerait bien que cette campagne soit la dernière et que les navires nippons renoncent une (...)

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