Booba dénonce à la justice les «pratiques commerciales trompeuses» d'«influenceurs»
Le rappeur a dénoncé à la justice ce qu'il estime être des "pratiques commerciales trompeuses" d'"influenceurs" liées à Shauna Events, agence dirigée par la papesse de la téléréalité Magali Berdah. Cette dernière l'accuse de harcèlement
Le rappeur Booba a dénoncé à la justice ce qu'il estime être des "pratiques commerciales trompeuses" d'"influenceurs" liées à la papesse de la téléréalité Magali Berdah, qui l'accuse de son côté de harcèlement, selon ses plaintes révélées par Libération et consultées vendredi par l'AFP. La chanteur, de son vrai nom Elie Yaffa, a déposé deux plaintes contre X pour pratiques commerciales trompeuses et escroquerie en bande organisée, mettant notamment en cause Shauna Events, une des agences d'"influenceurs" les plus importantes en France, dirigée par Magali Berdah.
"Il prend à coeur de dénoncer ce qui lui apparait comme une injustice (...) Il se donne les moyens pour que toute la lumière soit faite sur (le milieu) des influenceurs qui repose sur le faux: fausses vedettes, faux produits mais préjudices réels pour le consommateur", estime son avocat Me Patrick Klugman.
Selon les plaintes consultées par l'AFP, "il apparaît un système d'escroquerie complexe et organisé, centralisé par la société Shauna Events", "système alimenté par la passivité des réseaux sociaux et particulièrement Instagram et Snapchat utilisés par les influenceurs pour promouvoir les arnaques".
Marchandise non reçue et non remboursée, produits non conforme
Ces plaintes, déposées mardi, recensent plusieurs témoignages de consommateurs reçus par le rappeur et affirmant avoir été escroqués par des sociétés promues par des influenceurs liés à Shauna Events: marchandise non reçue et non remboursée, produits non conformes etc.
Depuis plusieurs mois, Magali Berdah accuse de son côté Booba de harcèlement et a obtenu l'ouverture d'une enquête. Celle-ci est ouverte au Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris depuis le 1er juin,(...)