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Bonus du patron de Sanofi : «incompréhensible» pour le gouvernement qui appelle à la «décence»

Le nouveau patron du groupe pharmaceutique français Sanofi, Olivier Brandicourt, sera gratifié d'un "bonus de bienvenue" pouvant aller jusqu'à 4 millions d'euros

De Ségolène Royal à Stéphane Le Foll, de nombreuses voix s'élèvent pour protester contre le bonus de 4 millions d'euros octroyé à Olivier Brandicourt, nouveau patron du groupe pharmaceutique français.

Le gouvernement a jugé «incompréhensible» et a appelé à la «décence» après l’annonce de l’octroi d’un bonus de 4 millions d’euros au nouveau patron du groupe pharmaceutique français Sanofi, Olivier Brandicourt.

«C’est incompréhensible. Comment tous ces gens, qui expliquent que c’est le mérite, que c’est l’économie libérale, le risque, la prise de risque qui doivent faire les résultats, ces gens-là, à peine prennent-ils la tête d’une entreprise - c’est-à-dire qu’ils n’ont pris encore aucun risque - sont déjà assurés d’avoir rémunération sans commune mesure ?», a réagi Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, sur RTL.

Selon un document consultable sur le site internet de Sanofi, Olivier Brandicourt, dont la nomination a été annoncée jeudi, bénéficiera d’une indemnité forfaitaire brute de 2 millions d’euros lors de sa prise de fonction. Celui qui dirige actuellement les activités pharmaceutiques du groupe allemand Bayer percevra à nouveau une indemnité équivalente en janvier 2016 s’il est toujours en poste à ce moment-là.

Faut-il limiter la rémunération des grands dirigeants ? «On l’a fait au niveau des entreprises publiques en plafonnant les salaires. Il faut qu’il y ait des règles qui soient réaffirmées, un peu de morale», a ajouté lundi M. Le Foll. Cela passe-t-il par la loi ? «Ça pourrait être dans la loi mais le problème est que ces grandes entreprises sont internationales», a-t-il répondu.

Interrogée sur RMC et BFMTV, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a également jugé «pas normal du tout» cette prime de bienvenue. «Ce qu’il faudrait c’est un peu d’autodiscipline dans la décence des comportements», a dit Mme Royal qui «espère» que M. Brandicourt va renoncer à ces 4 millions d’euros. «Ce serait un minimum», a-t-elle dit.

«En apprenant cette (...)

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