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Les bonnes raisons d'adopter une poule

Une poule sauvée de la réforme dans le refuge de Poulehouse à Coussac Bonneval, dans la Haute-Vienne, le 6 avril 2018.

Pour des raisons de rentabilité, des millions de poules pondeuses sont conduites chaque année prématurément à l’abattoir. Or, nos chers volatiles peuvent consommer jusqu’à 150 kilos de déchets par an. Une bonne raison, selon les défenseurs des animaux, pour en recueillir dans son jardin.

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Qui n’a pas rêvé d’une bonne omelette aux champignons cuisinée avec les œufs de son poulailler. Mieux encore : des œufs brouillés, pochés, cocottes ou mimosas, bref, du jaune et du blanc dans tous leurs éclats. Mais pour concocter ces belles recettes maison et bio, encore faut-il avoir des poules chez soi. Impensable pour de nombreux citadins ou périurbains.

Pas si vite dit. A condition d’avoir un petit jardin, notamment pour installer un abri aux gallinacées – qui, rappelons-le, sont des animaux sociaux qui vivent au minimum par deux –, et de suivre quelques recommandations sanitaires, il est tout à fait autorisé par les différents règlements sanitaires départementaux de prendre en charge une poignée de pondeuses à domicile. A titre d’exemple, dans l’Aude, les résidents des villes de plus de 5 000 habitants peuvent posséder jusqu’à six poules «à la condition que ces animaux disposent d’un espace de 16 mètres carrés au minimum, espace clôturé, en plein air, et que leur logement soit facilement désinfectable», tandis que dans les Yvelines, ces élevages familiaux ne doivent pas excéder 50 volailles.

Cependant, au lieu de vous rendre dans une jardinerie comme Truffaut ou Jardiland pour acheter des poules de race adultes, des associations de défense animale, tantôt à l’issue d’un «sauvetage» citoyen, tantôt en relation avec des éleveurs, comme récemment dans le nord de l’Ardèche, invitent plutôt les particuliers à recueillir des pondeuses destinées à la «réforme». En effet, malgré une espérance de vie de 7 à 10 ans, les poules d’élevages, jugées moins productives, (...)

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