Bolivie, Moyen-Orient, Allemagne : les informations de la nuit
En Bolivie, l’ancien président Evo Morales en grève de la faim. L’ancien président bolivien, Evo Morales, a annoncé vendredi 1er octobre débuter une grève de la faim pour forcer le gouvernement du président Luis Arce à négocier, alors qu’une révolte antigouvernementale fait rage depuis plus de deux semaines dans le pays. Il a expliqué l’entamer “pour éviter les effusions de sang et les problèmes économiques”, rapporte La Razón. Les partisans de l’ancien président bloquent les routes depuis dix-neuf jours, rappelle le quotidien, qui précise que “des affrontements” ont eu lieu vendredi “entre les forces de l’ordre et les mobilisés, faisant des blessés”.
Le Pentagone annonce de nouveaux déploiements militaires au Moyen-Orient. Le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, a ordonné de nouveaux déploiements militaires au Moyen-Orient, qui incluent l’envoi de davantage d’avions de guerre et de navires de la Marine au Moyen-Orient pour maintenir la présence américaine dans la région, a annoncé vendredi le Pentagone. Austin a commandé des destroyers de défense antimissile balistique supplémentaires, un escadron de chasseurs et des avions ravitailleurs, ainsi que plusieurs bombardiers d’attaque à longue portée B-52 de l’armée de l’air dans la région. “Le renforcement de la position militaire américaine survient alors qu’Israël ne montre aucun signe de relâchement dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza et dans un conflit séparé contre le Hezbollah au Liban”, note The Hill.
En Allemagne, le changement de genre facilité. Changer de genre devient plus simple en Allemagne grâce à l’entrée en vigueur vendredi d’une loi phare et âprement discutée du gouvernement d’Olaf Scholz, accueillie avec soulagement par la communauté LGBT+. Depuis vendredi, les personnes âgées de 18 ans et plus peuvent modifier leurs actes officiels pour modifier leur nom et leur sexe ou faire supprimer complètement la mention de genre, en vertu de la nouvelle loi allemande sur l’autodétermination, explique la Deutsche Welle. “Ces changements facilitent grandement la vie quotidienne des personnes transgenres, intersexuées et non binaires, car il n’y a plus de décalage potentiel entre l’apparence et les documents officiels, ce qui peut rendre les voyages à l’étranger prohibitifs ou même le simple paiement par carte de crédit un sérieux casse-tête.”